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Les Derniers Jours du disco (The Last Days of Disco)

É.-U. 1998. Drame de moeurs de Whit Stillman avec Chloe Sevigny, Kate Beckinsale, Chris Eigeman. Au début des années 1980, des amis dans la vingtaine vivent divers chassés-croisés amoureux et professionnels. Portrait souvent mordant et amer de l'époque du disco. Personnages bien définis. Dialogues écrits avec aisance. Mise en scène souple. Interprétation assurée.

Général
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Les Derniers Jours du disco (The Last Days of Disco)

Général Général

É.-U. 1998. Drame de moeurs de Whit Stillman avec Chloe Sevigny, Kate Beckinsale, Chris Eigeman.

Au début des années 1980, des amis dans la vingtaine vivent divers chassés-croisés amoureux et professionnels. Portrait souvent mordant et amer de l'époque du disco. Personnages bien définis. Dialogues écrits avec aisance. Mise en scène souple. Interprétation assurée.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Cineplex-Odeon
À New York, au début des années 80, Alice et Charlotte partagent le même appartement et travaillent ensemble dans une maison d'édition. Jolies et branchées, elles sortent le soir dans une des discothèques les plus populaires en ville. Dans ce lieu bombardé de lumières stroboscopiques, les deux filles retrouvent leurs copains: le publicitaire Jimmy, l'avocat Josh, l'activiste Tom et Des, un des gérants de la boîte. Des chassés-croisés amoureux et professionnels vont meubler les existences de ces jeunes gens qui courent après le bonheur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Poursuivant sur la lancée de ses deux premiers films, Metropolitan et Barcelona, Whit Stillman se penche à nouveau dans The Last Days of Disco sur un groupe de jeunes citadins bourgeois dont il observe les comportements sociaux à la manière d'un anthropologue. L'auteur situe l'action de son film au tout début des années 80, à l'époque charnière où les derniers relents de la révolution sexuelle des années 60 allaient se heurter violemment à la réalité du sida. Le culte hédoniste du disco sert de point d'ancrage esthétique et métaphorique à ce portrait souvent mordant et amer d'une époque qui a vu naître le concept du yuppie. Jonglant avec plusieurs intrigues et de nombreux personnages qu'il parvient à bien définir, Stillman démontre surtout une grande aisance dans l'écriture des dialogues. C'est heureux, car le film en contient beaucoup. Confinée en grande partie dans le décor de la discothèque, l'action est mise en scène avec souplesse et les interprètes ont tous la chance de manifester un talent sûr.

Texte : Martin Girard

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