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Les Casablancais

Mar. 1998. Étude de moeurs de Abdelkader Lagtaâ avec Abdelaziz Saâdallah, Amine Kably, Karina Aktouf. À Casablanca, un libraire, une institutrice et un écolier vivent diverses mésaventures. Dénonciation sincère mais peu probante de la situation socio-politique du Maroc. Récits habilement entrelacés. Réalisation compétente. Interprétation manquant de finesse.

Général
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Les Casablancais (Les Casablancais)

Général Général

Mar. 1998. Étude de moeurs de Abdelkader Lagtaâ avec Abdelaziz Saâdallah, Amine Kably, Karina Aktouf.

À Casablanca, un libraire, une institutrice et un écolier vivent diverses mésaventures. Dénonciation sincère mais peu probante de la situation socio-politique du Maroc. Récits habilement entrelacés. Réalisation compétente. Interprétation manquant de finesse.

Genre :
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Scénario :
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Distributeur :
Remstar
À Casablanca, alors que se déroule une vaste campagne d'arrestations, un libraire panique lorsqu'il trouve dans sa boîte aux lettres une convocation lui ordonnant de se présenter au commissariat. Pendant ce temps, un fonctionnaire enquête sur une institutrice qui a besoin d'un certificat de bonnes moeurs pour obtenir son passeport. Par ailleurs, un jeune garçon subissant l'influence d'un instituteur intégriste en vient à croire que ses parents iront en enfer parce qu'ils ne sont pas pratiquants.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Abdelkader Laktaâ (UN AMOUR À CASABLANCA, LA PORTE CLOSE, tous deux inédits au Québec) se propose de dénoncer le glissement vers l'intégrisme de la société marocaine, ainsi que les abus d'une police d'Etat toute puissante face à une population terrorisée et sans recours. Il fustige au passage les petits fonctionnaires locaux concupiscents et intéressés qui font régner l'arbitraire et la corruption. Malheureusement, bien que le propos soit des plus pertinents, son illustration laisse à désirer. Utilisé comme révélateur de l'absurde, l'humour se fait lourd et peu inspiré. De plus, les protagonistes apparaissent davantage comme des véhicules de la pensée de l'auteur, ne possédant pas de réelle épaisseur. Toutefois, la structure narrative complexe entrelace plutôt habilement les trois récits (en fait surtout les deux derniers), tandis que la réalisation s'avère compétente, à défaut d'être très imaginative, notamment dans sa façon de filmer la ville de Casablanca. Certains interprètes font montre de bien peu de finesse dans leur jeu.

Texte : Louis-Paul Rioux

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