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Les Amants du cercle polaire (Los Amantes del circulo polar)

Esp. 1998. Drame sentimental de Julio Medem avec Fele Martinez, Najwa Nimri, Nancho Novo. Un adolescent vit avec sa soeur adoptive une relation amoureuse secrète dans laquelle le destin joue un grand rôle. Récit bien construit alternant les points de vue des deux amoureux. Nombreux éléments symboliques. Réalisation inventive. Interprétation de qualité.

Général
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Les Amants du cercle polaire (Los Amantes del circulo polar)

Général Général

Esp. 1998. Drame sentimental de Julio Medem avec Fele Martinez, Najwa Nimri, Nancho Novo.

Un adolescent vit avec sa soeur adoptive une relation amoureuse secrète dans laquelle le destin joue un grand rôle. Récit bien construit alternant les points de vue des deux amoureux. Nombreux éléments symboliques. Réalisation inventive. Interprétation de qualité.

Année :
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Distributeur :
Alliance Vivafilm
Otto, huit ans, a le coup de foudre pour Ana, une fille de son âge dont le père a récemment péri dans un accident de voiture. Par un concours de circonstances, la mère de la fillette tombe amoureuse du père d'Otto, divorcé depuis peu. A l'adolescence, les deux jeunes s'avouent leur amour et Otto, qui habite avec sa mère Ula, décide de l'abandonner pour aller vivre près d'Ana. Mais lorsqu'Ula meurt, Otto se sent coupable et prend la fuite. Pourtant, Ana sait qu'elle le retrouvera un jour, en Finlande au le cercle polaire, car telle est leur destinée.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Julio Medem s'est fait remarquer par des oeuvres au ton insolite et à la mise en scène audacieuse (Vacas, L'Ecureuil rouge, Tierra), mais dont la plupart sont restées inédites au Québec. Pour son quatrième film, il propose une réflexion sur l'amour et le destin, les thèmes lelouchiens par excellence, auxquels il parvient à redonner un nouveau souffle, grâce à un traitement original et séduisant, teinté d'une subtile ironie. Construit avec intelligence, le récit adopte en alternance les points de vue des deux amoureux, jusqu'à la finale onirique et ambiguë qui laisse le spectateur dans un état de tristesse diffuse. De nombreux éléments symboliques se font écho jusqu'au vertige, un peu à la manière des films de Peter Greenaway, mais sans la rigueur mathématique de ce dernier. Ces éléments sont néanmoins assez habilement agencés au sein d'une illustration souvent inspirée et d'une mise en scène fort inventive, bien qu'un tantinet ostentatoire. Najwa Nimri domine une distribution de qualité, par sa présence tranquille, mais surtout grâce à son regard d'une troublante intensité.

Texte : Louis-Paul Rioux

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