Go to main content
5

Le Porteur d'eau (The Waterboy)

É.-U. 1998. Comédie de Frank Coraci avec Adam Sandler, Kathy Bates, Henry Winkler. Le porteur d'eau d'une équipe de football devient un joueur redoutable en extériorisant sa rage d'éternel souffre-douleur. Humour primaire mais efficace. Réalisation fonctionnelle. Effets spéciaux bien utilisés. Bonne interprétation bien que parfois incontrôlée. (sortie en salle: 15 mars 2007)

Général
5

Le Porteur d'eau (The Waterboy)

Général Général

É.-U. 1998. Comédie de Frank Coraci avec Adam Sandler, Kathy Bates, Henry Winkler.

Le porteur d'eau d'une équipe de football devient un joueur redoutable en extériorisant sa rage d'éternel souffre-douleur. Humour primaire mais efficace. Réalisation fonctionnelle. Effets spéciaux bien utilisés. Bonne interprétation bien que parfois incontrôlée. (sortie en salle: 15 mars 2007)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
Bobby Boucher est un Louisianais bonasse de 31 ans qui habite avec sa mère surprotectrice. Porteur d'eau dans les matchs de football depuis l'enfance, il vient de trouver un poste dans l'équipe collégiale de l'entraîneur Klein. Or, celui-ci découvre qu'en incitant Bobby à extérioriser sa rage d'éternel souffre-douleur, il se transforme en une arme redoutable dont son équipe de perdants a bien besoin. Bobby devient alors le joueur vedette de la formation redevenue gagnante grâce à lui. Mais comment réagira sa maman lorsqu'elle l'apprendra?

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il ne faut pas attendre d'Adam Sandler des oeuvres profondes qui révolutionneront le septième art. Mais pour les spectateurs enclins à un divertissement sans prétention, à l'humour primaire mais suffisamment efficace, ceux-ci pourront trouver leur compte avec The Waterboy, qui reprend un personnage développé par Sandler dans l'émission télévisée Saturday Night Live. Fait plutôt rare dans ce genre de productions, les auteurs se sont efforcés de donner une réelle épaisseur au personnage principal, aux prises avec de sérieux problèmes psychologiques et familiaux, même si ces conflits n'apparaissent pas d'une originalité transcendante. Il faut toutefois s'interroger sur le fait que le film encourage d'une certaine manière les jeunes à recourir à la violence pour régler leurs différends. La mise en scène s'avère fonctionnelle mais utilise à bon escient les effets de «morphing» pour les scènes les plus comiques du film. Sandler parvient à insuffler de l'humanité à son personnage, mais le cabotinage de Kathy Bates, bien que souvent truculent, se révèle gênant par moments.

Texte : Louis-Paul Rioux

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3