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Le Croupier (Croupier)

G.-B. 1998. Drame de moeurs de Mike Hodges avec Clive Owen, Kate Hardie, Alex Kingston. Un aspirant écrivain qui travaille comme croupier dans un casino de Londres se voit confronté à la vie trouble des bas-fonds. Récit fin et relevé. Atmosphère de film noir envoûtante. Mise en scène sobre et impeccable. Interprétation de grande qualité.

Général
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Le Croupier (Croupier)

Général Général

G.-B. 1998. Drame de moeurs de Mike Hodges avec Clive Owen, Kate Hardie, Alex Kingston.

Un aspirant écrivain qui travaille comme croupier dans un casino de Londres se voit confronté à la vie trouble des bas-fonds. Récit fin et relevé. Atmosphère de film noir envoûtante. Mise en scène sobre et impeccable. Interprétation de grande qualité.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Alors qu'il cherche à concrétiser son rêve de devenir écrivain, Jack, jeune homme dans la trentaine, mène une existence plutôt marginale. Néanmoins, grâce à l'intervention de son père, Jack réussit à se faire embaucher comme croupier dans un casino de Londres. Très appliqué à son travail, le jeune homme gagne rapidement l'estime de son patron. Mais plus il s'installe dans ce monde d'argent et de hasard, plus il se voit confronté à la vie trouble des bas-fonds. Toutefois, plutôt que de perdre son sang-froid, Jack puisera dans cet univers l'inspiration nécessaire pour écrire son premier roman.

L’AVIS DE MEDIAFILM

CROUPIER est un film particulièrement envoûtant qui, de la première à la dernière image, réussit à transporter le spectateur dans un univers captivant, et ce malgré un traitement filmique d'une grande sobriété. Habilement soutenu par un scénario racé de Paul Mayersberg (le scénariste de THE MAN WHO FELL TO EARTH et de MERRY CHRISTMAS, MR. LAWRENCE), CROUPIER reprend les standards narratifs et esthétiques du film noir, mais sans pour autant sombrer dans la facilité et les excès des productions qui croient trouver la clé du succès dans le spectaculaire. La réalisation de Mike Hodges s'avère impeccable. Autant dans ses choix de mise en scène que dans la direction d'acteurs, Hodges - qui n'a tourné que huit longs métrages depuis son premier film en 1971 - fait preuve d'une finesse en parfaite syntonie avec l'atmosphère ambiguë du récit. Portant le film sur ses épaules, l'excellent Clive Owen incarne avec flegme et élégance un personnage trouble qu'il réussit à rendre parfaitement crédible et mémorable.

Texte : Carlo Mandolini

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