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La Tribu de Krippendorf (Krippendorf's Tribe)

É.-U. 1998. Comédie de Todd Holland avec Richard Dreyfuss, Jenna Elfman, Natasha Lyonne. Pour obtenir une bourse de recherche, un anthropologue fait croire à ses pairs qu'il a découvert une tribu à l'état sauvage en Nouvelle-Guinée. Grosse farce caricaturale. Ressorts comiques usés. Mise en scène quelconque. Interprétation énergique.

Général
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La Tribu de Krippendorf (Krippendorf's Tribe)

Général Général

É.-U. 1998. Comédie de Todd Holland avec Richard Dreyfuss, Jenna Elfman, Natasha Lyonne.

Pour obtenir une bourse de recherche, un anthropologue fait croire à ses pairs qu'il a découvert une tribu à l'état sauvage en Nouvelle-Guinée. Grosse farce caricaturale. Ressorts comiques usés. Mise en scène quelconque. Interprétation énergique.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
Depuis la mort de sa femme, l'anthropologue James Krippendorf n'a plus le coeur à travailler. Or, il doit préparer en catastrophe une présentation afin d'obtenir une nouvelle bourse de recherche. Il fait alors croire à ses pairs qu'il a découvert une tribu à l'état sauvage en Nouvelle-Guinée, leur présentant comme preuve un faux documentaire tourné dans sa cour avec ses enfants, costumés et grimés. Empêtré dans sa supercherie qui connaît un vif succès médiatique, Krippendorf reçoit l'aide involontaire de Veronica Micelli, une ambitieuse collègue un peu amoureuse de lui.

L’AVIS DE MEDIAFILM

On ne peut que demeurer perplexe devant ce film qui se présente comme une grosse farce, mais qui dans l'ensemble ne fait pas tellement rire. Les ressorts comiques s'avèrent usés, tandis que les attaques contre les chercheurs opportunistes et les institutions de haut savoir tombent trop facilement dans la caricature, désamorçant leur charge satirique. Cependant, cette exagération constante dans le trait a pour effet de rendre un peu moins offusquante la représentation vulgaire et condescendante des indigènes de la pseudo-tribu. La conclusion pourra néanmoins paraître d'une moralité douteuse pour un film produit par les studios Disney, bien que toutes ces entourloupettes servent en définitive la cohésion de la sacro-sainte cellule familiale. La mise en scène s'avère assez quelconque dans l'ensemble, exploitant de manière bâclée les possibilités du cadrage et du montage lors de la fabrication du faux documentaire (une manipulation de la vérité évoquant celle du récent WAG THE DOG). Jenna Elfman fait montre d'une forte présence et vole parfois la vedette à un Richard Dreyfuss cabotin à souhait.

Texte : Louis-Paul Rioux

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