Go to main content
4

La Déroute

Can. 1998. Drame psychologique de Paul Tana avec Tony Nardi, Michèle-Barbara Pelletier, John Dunn-Hill. Un immigré d'origine italienne se heurte au refus de sa fille de participer à l'entreprise familiale. Thèmes du conflit de génération et de l'immigration abordés avec sensibilité. Scénario solide. Mise en scène appliquée. Très bonne prestation de T. Nardi.

13 ans +
4

La Déroute (La Déroute)

13 ans + 13 ans +

Can. 1998. Drame psychologique de Paul Tana avec Tony Nardi, Michèle-Barbara Pelletier, John Dunn-Hill.

Un immigré d'origine italienne se heurte au refus de sa fille de participer à l'entreprise familiale. Thèmes du conflit de génération et de l'immigration abordés avec sensibilité. Scénario solide. Mise en scène appliquée. Très bonne prestation de T. Nardi.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Lion's Gate
Producteurs :
Entrepreneur prospère qui a quitté l'Italie pour immigrer au Québec, Joe Aiello est un veuf quinquagénaire qui veille de près au bonheur et à la réussite de sa fille Bennie et ce, au détriment de son fils Nuccio, un handicapé mental. Joe souhaite ardemment que Bennie s'intègre à l'entreprise qu'il a fièrement bâtie. Mais la jeune fille désire mener sa barque à sa guise et s'empresse d'aller faire vie commune avec un réfugié sud-américain. Amer, Joe sombre dans un profond déséquilibre qui le poussera à commettre un acte fatidique.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Depuis CAFFÈ ITALIA MONTRÉAL, Paul Tana s'évertue à raconter l'histoire d'immigrants italiens désireux de s'affirmer au sein de la société québécoise. Dans LA DÉROUTE, il a concocté une oeuvre troublante sur l'incapacité de l'un d'eux à léguer ses valeurs à sa progéniture. Bien que le conflit de génération soit au centre de cette histoire bien scénarisée, les difficultés reliées à l'immigration (sujet brûlant d'actualité trop peu souvent traité par nos cinéastes de fiction) sont également abordés avec une belle sensibilité. Malgré quelques effets mélodramatiques un peu trop appuyés, la mise en scène recèle tout de même des moments d'une grande force émotive, spécialement lorsque le protagoniste atteint le paroxysme de son anxiété et de son délire passionnel. A ce sujet, il faut souligner la performance remarquable de Tony Nardi, l'acteur fétiche du réalisateur. Vieilli par le maquillage pour les besoins du rôle, il démontre une grande habileté à créer un personnage aigri et insolent, mais pourtant pathétique dans son malheur.

Texte : Carl Desrochers

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3