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L'Illuminé (Holy Man)

É.-U. 1998. Comédie satirique de Stephen Herek avec Jeff Goldblum, Eddie Murphy, Kelly Preston. À Miami, un gourou de race noire vient bouleverser la vie d'un producteur de publicités télévisées. Point de départ prometteur gâché par une avalanche de bons sentiments. Rythme inégal. Réalisation routinière. Jeu convaincu de J. Goldblum.

Général
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L'Illuminé (Holy Man)

Général Général

É.-U. 1998. Comédie satirique de Stephen Herek avec Jeff Goldblum, Eddie Murphy, Kelly Preston.

À Miami, un gourou de race noire vient bouleverser la vie d'un producteur de publicités télévisées. Point de départ prometteur gâché par une avalanche de bons sentiments. Rythme inégal. Réalisation routinière. Jeu convaincu de J. Goldblum.

Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
Le producteur d'info-publicités Ricky Hayman ne parvient pas à faire grimper les ventes des produits de la chaîne GBSN. Son patron lui donne deux semaines pour enregistrer des progrès et le fait surveiller par Kate Newell, la directrice du marketing. Surgit alors G, un gourou de race noire qui vient bouleverser la vie de Ricky. S'immisçant par erreur dans une émission, G fait miraculeusement monter les cotes d'écoute grâce à son message spirituel et à sa naïveté conquérante.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le point de départ de cette comédie s'avérait prometteur et laissait entrevoir de belles possibilités satiriques sur le phénomène récent des canaux de télévision spécialisés en info-publicité. Savamment intégrés dans la première partie, des éléments de Down and Out in Beverly Hills, Network et Being There sont repris par un scénario renfermant quelques gags réjouissants. Mais la satire croule bientôt sous une avalanche de bons sentiments qui recouvre l'ensemble d'une couche épaisse de mièvrerie insupportable, typique des productions issues de l'usine Disney. La réalisation routinière et l'utilisation pompeuse de la musique ne permettent pas de sauver l'entreprise, qui souffrait déjà d'un rythme inégal. Il est navrant de gâcher autant de talents dans un produit aussi fade, car Eddie Murphy faisait bonne figure en gourou jovial, tandis que Jeff Goldblum offrait une autre de ses compositions aussi convaincues qu'insolites.

Texte : André Caron

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