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L'Ennui

Fr. 1998. Comédie dramatique de Cédric Kahn avec Charles Berling, Sophie Guillemin, Arielle Dombasle. Un prof de philo las de sa jeune maîtresse devient obsédé par elle lorsqu'il apprend son infidélité. Adaptation contemporaine du roman d'Alberto Moravia. Sujet grave tempéré par un humour ironique. Rythme nerveux. Interprétation énergique de C. Berling.

16 ans + (érotisme)
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L'Ennui (L'Ennui)

16 ans + (érotisme) 16 ans + (érotisme)

Fr. 1998. Comédie dramatique de Cédric Kahn avec Charles Berling, Sophie Guillemin, Arielle Dombasle.

Un prof de philo las de sa jeune maîtresse devient obsédé par elle lorsqu'il apprend son infidélité. Adaptation contemporaine du roman d'Alberto Moravia. Sujet grave tempéré par un humour ironique. Rythme nerveux. Interprétation énergique de C. Berling.

Année :
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Distributeur :
Lion's Gate
Récompenses
Martin est un professeur de philo qui traîne une déprime professionnelle et sentimentale. Un jour, il fait la connaissance de Cécilia, une jeune fille qui servait de modèle à un peintre érotomane récemment décédé. S'installe alors entre eux une relation purement physique, car Cécilia n'a jamais rien à dire et elle s'offre à Martin avec une totale indifférence. Ce dernier est bientôt las de cette relation et songe à y mettre un terme. Mais lorsqu'il apprend que Cécilia voit un autre homme, il s'intéresse soudainement de manière obsessive à elle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le roman de Moravia a été porté à l'écran en 1963 par Damiano Damiani dans une adaptation fidèle mais plutôt appliquée. Cédric Kahn, le réalisateur de BAR DES RAILS et TROP DE BONHEUR (toujours inédits en salles au Québec) a pour sa part pris plus de libertés en transposant l'action dans la France d'aujourd'hui, évacuant du coup l'atmosphère de "farniente bourgeoise" du roman. En outre, le protagoniste n'est plus un peintre mais un prof de philo. D'ailleurs, la confrontation entre ce dernier, qui cherche à tout analyser et la jeune fille, qui ne se pose jamais de questions, provoque quelques-uns des nombreux effets comiques du film. Car il faut avouer que sans humour et sans distanciation ironique, cette étude d'une obsession maladive pourrait devenir bien irritante. Truffée de petites subtilités, la réalisation adopte un rythme nerveux, à l'exception des nombreuses scènes érotiques, très charnelles mais volontairement filmées à plat. Charles Berling offre une performance énergique et souvent drôle, tandis que la jeune Sophie Guillemin fait montre d'un talent prometteur.

Texte : Louis-Paul Rioux

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