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L'École de la chair

Fr. 1998. Drame psychologique de Benoît Jacquot avec Isabelle Huppert, Vincent Martinez, Vincent Lindon. Une femme dans la quarantaine entretient une relation orageuse avec un jeune prostitué. Scénario demeurant trop en surface. Mise en scène correcte mais sans relief. Interprétation touchante d'I. Huppert.

Général
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L'École de la chair (L'École de la chair)

Général Général

Fr. 1998. Drame psychologique de Benoît Jacquot avec Isabelle Huppert, Vincent Martinez, Vincent Lindon.

Une femme dans la quarantaine entretient une relation orageuse avec un jeune prostitué. Scénario demeurant trop en surface. Mise en scène correcte mais sans relief. Interprétation touchante d'I. Huppert.

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Dominique, une femme divorcée et sans enfant, vit une existence aisée dans le milieu parisien de la mode. À l'occasion d'une sortie dans un bar avec une copine, elle rencontre Quentin, un jeune prostitué dont elle tombe éperdument amoureuse. Ces deux êtres, diamétralement opposés, s'unissent dans une liaison orageuse. Dominique fera tout pour retenir son amant, mais celui-ci refuse de se laisser mettre en cage. Pourtant, de part et d'autre, l'amour est vraiment au rendez-vous.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après LE SEPTIÈME CIEL, le réalisateur français Benoît Jacquot poursuit son étude de l'âme féminine. Cette fois, il s'intéresse au phénomène des personnalités antagonistes qui, pourtant, s'attirent irrésistiblement. Un tel sujet est toujours intéressant en soi, en raison des tensions psychologiques qu'il éveille chez les protagonistes. Mais encore faut-il que le scénario soit en mesure de justifier ce comportement humain exceptionnel. Or c'est précisément ce qui fait défaut ici. Le scénario de Jacquot et Fieschi ne parvient pas à plonger au coeur du sujet et à proposer des situations entièrement convaincantes. De plus, à la mise en scène, la grande minutie du travail de Jacquot confère au film une élégance parfois un peu glacée, ce qui contredit un propos qui se voulait plus charnel, c'est le cas de le dire. Traquée par de nombreux gros plans, Isabelle Huppert porte pratiquement le film sur ses épaules. Paradoxalement, la distance de son interprétation rend assez bien justice au caractère frémissant du personnage.

Texte : Carlo Mandolini

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