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L'Arrière pays

Fr. 1998. Drame de moeurs de Jacques Nolot avec Jacques Nolot, Henri Gardey, Henriette Sempé. Un acteur dans la cinquantaine retourne dans son village natal au chevet de sa mère mourante. Oeuvre autobiographique au rythme lent. Regard quasi documentaire aux accents d'authenticité. Réalisation discrète. Interprètes bien dirigés.

Général
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L'Arrière pays (L'Arrière pays)

Général Général

Fr. 1998. Drame de moeurs de Jacques Nolot avec Jacques Nolot, Henri Gardey, Henriette Sempé.

Un acteur dans la cinquantaine retourne dans son village natal au chevet de sa mère mourante. Oeuvre autobiographique au rythme lent. Regard quasi documentaire aux accents d'authenticité. Réalisation discrète. Interprètes bien dirigés.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
Jacques Pruez, comédien à la carrière modeste, revient après dix ans d'absence dans son village natal du Sud de la France au chevet de sa mère mourante. Il replonge ainsi dans le rythme du village, ses rites, ses ragots, mais aussi dans son passé et dans les rivalités familiales. Sa mère meurt tranquillement dans son lit et les funérailles attirent parents et amis. Par une de ses tantes, Jacques apprend que sa mère trompait son père à l'époque où il est né. Avant de regagner Paris, l'acteur fait un détour chez un ami et se remémore des souvenirs d'enfance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce film se présente un peu comme un journal intime émaillé d'observations et de réflexions simples sur la vie qui passe tout doucement, presque imperceptiblement, dans un village que le protagoniste redécouvre inchangé après une longue absence. Ce pèlerinage est bien entendu éminemment autobiographique, ce qui confère à l'oeuvre un ton personnel indiscutable. Jacques Nolot a tourné dans le village de son enfance, avec des gens de la place, tous des acteurs non professionnels. Un rythme mesuré, une structure narrative relâchée et plusieurs longueurs caractérisent ce non-récit où il ne se passe pratiquement rien. Pourtant, à travers les conversations et les gestes les plus banals se profilent des accents d'authenticité. Ce regard quasi documentaire sur une certaine France profonde a quelque chose de presque funèbre, comme si l'auteur observait un mort en sursis. La réalisation est évidemment dénuée de tout artifice, le film étant principalement tourné en plans séquences fixes. Les interprètes sont bien dirigés.

Texte : Martin Girard

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