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Jeanne et le garçon formidable

Fr. 1998. Comédie musicale de Olivier Ducastel, Jacques Martineau avec Virginie Ledoyen, Mathieu Demy, Jacques Bonnaffé. Une jeune standardiste ayant déjà deux amants tombe amoureuse d'un jeune séropositif. Divertissement fertile en émotions. Thème douloureux traité avec une salutaire légèreté. Mise en scène vivante et colorée. Jeu dégagé de V. Ledoyen. (sortie en salle: 12 février 2009)

13 ans +
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Jeanne et le garçon formidable (Jeanne et le garçon formidable)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1998. Comédie musicale de Olivier Ducastel, Jacques Martineau avec Virginie Ledoyen, Mathieu Demy, Jacques Bonnaffé.

Une jeune standardiste ayant déjà deux amants tombe amoureuse d'un jeune séropositif. Divertissement fertile en émotions. Thème douloureux traité avec une salutaire légèreté. Mise en scène vivante et colorée. Jeu dégagé de V. Ledoyen. (sortie en salle: 12 février 2009)

Jeanne est une jeune standardiste dans une agence de voyage parisienne. Belle et insouciante, elle mène de front deux liaisons, avec un collègue de travail et un coursier. Un jour dans le métro, elle rencontre Olivier et c'est le coup de foudre. Or, Olivier lui annonce qu'il a été contaminé par le virus du VIH à l'époque où il se droguait. Cette révélation ne gêne nullement la jeune femme, qui lui réitère son amour. Mais lorsqu'Olivier tombe gravement malade, il fait en sorte d'empêcher Jeanne de le revoir, ce qu'elle ne peut accepter.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après le Zero Patience de John Greyson en 1993, voici une nouvelle comédie musicale abordant le thème douloureux du sida et qui se réclame du mouvement militant Act Up. Mais là s'arrêtent les comparaisons. Car loin des excentricités de l'opus éclaté de Greyson, ce premier film d'Olivier Ducastel emprunte plutôt le style et l'approche unique du regretté Jacques Demy, reprenant à son compte la légèreté et les couleurs vives des Demoiselles de Rochefort, tempérées par la gravité d'Une Chambre en ville. Il va sans dire qu'un tel exercice s'avère périlleux, constamment sur la corde raide entre grâce et ridicule. Or, outre quelques numéros moins convaincants, l'ensemble fonctionne à merveille, constituant un divertissement intelligent et fertile en émotions. La mise en scène vivante sait présenter de façon variée les multiples numéros chantés qui, eux-mêmes, appartiennent à différents genres musicaux. La talentueuse Virginie Ledoyen campe avec aisance un personnage porté par ses désirs et animé par une formidable vitalité, face à un Mathieu Demy souvent touchant.

Texte : Louis-Paul Rioux

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