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Je règle mon pas sur le pas de mon père

Fr. 1998. Comédie de Rémi Waterhouse avec Jean Yanne, Guillaume Canet, Laurence Côte. Un jeune cuisinier retrouve son père illégitime, un petit escroc qui le prend comme associé en ignorant sa véritable identité. Récit bien construit offrant une vision désabusée de l'humanité. Dialogues mordants. Réalisation standard. Interprétation de première force.

13 ans +
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Je règle mon pas sur le pas de mon père (Je règle mon pas sur le pas de mon père)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1998. Comédie de Rémi Waterhouse avec Jean Yanne, Guillaume Canet, Laurence Côte.

Un jeune cuisinier retrouve son père illégitime, un petit escroc qui le prend comme associé en ignorant sa véritable identité. Récit bien construit offrant une vision désabusée de l'humanité. Dialogues mordants. Réalisation standard. Interprétation de première force.

Sauveur est un jeune cuisinier qui, à la mort de sa mère, une femme de chambre portugaise, apprend l'identité de son père. Il s'agit de Bertrand, un ex-représentant pharmaceutique devenu petit arnaqueur. Sauveur le localise en province et devient vite son apprenti. Mais le jeune homme ne tarde pas à révéler à Bertrand leur lien filial, ce qui a l'heur de contrarier l'escroc. Ils poursuivent pourtant ensemble une arnaque, pour laquelle Sauveur doit séduire Sandra, une jeune photographe boiteuse. Mais celle-ci lui réserve une surprise pour le moins déstabilisante.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Rémi Waterhouse, le scénariste de RIDICULE, aurait également souhaité en être le réalisateur. Mais étant alors trop peu connu, les producteurs ont plutôt confié ce rôle à Patrice Leconte, qui s'en est du reste admirablement acquitté. Entre temps, Waterhouse a enfin obtenu la notoriété lui permettant de réaliser son premier film. Son don pour les répliques mordantes demeure intact, ainsi qu'une certaine vision désabusée de l'humanité, qui s'exerce cette fois sur un récit résolument contemporain. Les retrouvailles entre ce père indigne et son fils illégitime sont traitées sans une once de sentimentalisme et ce, jusqu'à la dernière image, d'un cynisme consommé. Par ailleurs, chaque élément de l'arnaque tombe en place de façon précise tout au long du film, sa complexité étant progressivement révélée au spectateur. À la réalisation, Waterhouse ne fait pas montre de beaucoup d'audace. Cependant, il passe sans transition inutile dans le vif de chaque scène, dynamisant ainsi son film. J. Yanne se surpasse dans un rôle qui lui est familier, mais le doué G. Canet ne se laisse pas pour autant damer le pion.

Texte : Louis-Paul Rioux

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