Go to main content
4

Histoires d'hiver

Can. 1998. Chronique de François Bouvier avec Joël Drapeau-Dalpé, Denis Bouchard, Luc Guérin. La vie d'un garçon qui, en 1966, rêve de rencontrer son idole, le joueur de hockey Henri Richard. Récit d'apprentissage au charme désuet, adapté du roman de Marc Robitaille. Réalisation manquant de relief. Reconstitution crédible du Québec des années 1960. Interprétation sympathique.

Général
4

Histoires d'hiver (Histoires d'hiver)

Général Général

Can. 1998. Chronique de François Bouvier avec Joël Drapeau-Dalpé, Denis Bouchard, Luc Guérin.

La vie d'un garçon qui, en 1966, rêve de rencontrer son idole, le joueur de hockey Henri Richard. Récit d'apprentissage au charme désuet, adapté du roman de Marc Robitaille. Réalisation manquant de relief. Reconstitution crédible du Québec des années 1960. Interprétation sympathique.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Behaviour
Récompenses
En 1966, Martin Roy a douze ans et commence sa sixième année, sous la poigne de fer de Mlle Chouinard. Il rêve de rencontrer son idole, Henri Richard, le joueur des Canadiens. Il partage cette passion du hockey avec son oncle Maurice, un garagiste à la santé fragile, mais c'est son père qui pourrait lui procurer des billets pour le forum. Tout en tentant de plaire à son père et d'influencer sa mère, Martin traverse des moments difficiles, tant à la maison que sur les bancs d'école.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les chroniques se basant sur les souvenirs d'enfance possèdent toujours un charme désuet qui replonge le spectateur dans sa propre rêverie. Celle-ci en vaut une autre, quoiqu'elle ne soit pas très originale. L'évocation de l'époque des années 1960 pourrait être convaincante si le scénario parvenait à développer une ligne dramatique forte. Ce n'est pas le cas ici, car le récit, qui se déroule d'ailleurs surtout à l'automne, ne s'élève jamais au-dessus de l'anecdote et des "scènes à faire": le premier baiser, la rencontre du marginal (ici, un prof d'anglais hippie avant la lettre), la première bagarre avec le dur de l'école, le rêve bleuté à la MON ONCLE ANTOINE, etc. De plus, l'emploi de la voix-off, qui rappelle par son style STAND BY ME, diminue l'impact de quelques scènes importantes et la musique décorative de Michel Rivard se fait trop envahissante par moments. En fait, la réalisation manque de fermeté et de rythme. Cependant, le jeu honnête et sympathique des interprètes compense un peu les défauts de l'ensemble. (Ce film avait obtenu à sa sortie la cote (5), d'où la non-conformité du texte avec la cote actuelle)

Texte : André Caron

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3