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Hathi

Can. 1998. Chronique de Philippe Gautier avec Kawadi Makbul, Jamedar Sabu Saab, Noorullah. Dans un village du sud de l'Inde, un adolescent rêve de devenir dresseur d'éléphants comme son père. Récit simple aux dialogues peu abondants. Mise en scène sobre. Très belles images. Trame musicale agréable. Interprétation quelque peu figée.

Général
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Hathi (Hathi)

Général Général

Can. 1998. Chronique de Philippe Gautier avec Kawadi Makbul, Jamedar Sabu Saab, Noorullah.

Dans un village du sud de l'Inde, un adolescent rêve de devenir dresseur d'éléphants comme son père. Récit simple aux dialogues peu abondants. Mise en scène sobre. Très belles images. Trame musicale agréable. Interprétation quelque peu figée.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
La Fête
Producteurs :
Dans un village du sud de l'Inde, Makbul, un garçon de 13 ans, rêve de devenir dresseur d'éléphants comme son père Sabu. Celui-ci décide alors de l'emmener en forêt, où les pachydermes sont utilisés pour le transport des troncs d'arbres abattus. Sabu meurt peu après, mais Makbul doit attendre trois ans avant de pouvoir le remplacer au sein de l'Administration des Forêts. Il s'attache alors à Vikrama, un éléphanteau confié à ses soins. Mais lorsque Makbul est en âge de succéder à son père, l'exploitation forestière a cessé. Suivant la tradition, le jeune homme fonde une famille, mais continue à passer le plus clair de son temps avec Vikrama. Pourtant, quand le gouvernement décide de vendre l'animal, Makbul se résigne à le conduire chez son nouveau propriétaire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Première réalisation de Philippe Gauthier, Hathi est un portrait sans complaisance de la vie quotidienne de la caste indienne des cornacs, les dresseurs d?éléphants. A travers ce récit simple et émouvant de la relation entre un garçon et son animal, les auteurs évoquent une tradition millénaire appelée à disparaître. Les dialogues se font rares dans Hathi, toute la richesse du récit se retrouvant dans les très belles images de la nature et de la majestueuse bête. Dans une mise en scène sobre, très près du documentaire, Gauthier fait découvrir des facettes méconnues d?une culture empreinte de mysticisme, évitant ainsi l?exotisme de carte postale. Par ailleurs, la trame musicale envoûtante, aux consonances traditionnelles, provoque un effet de dépaysement agréable. Néanmoins, le point faible de ce film réside dans l?interprétation des comédiens, tous non professionnels; peu expressifs, ils semblent constamment attendre les directives du metteur en scène.

Texte : Manon Dumais

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