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Godzilla

É.-U. 1998. Science-fiction de Roland Emmerich avec Matthew Broderick, Jean Reno, Maria Pitillo. Des scientifiques et l'armée combattent un gigantesque reptile qui terrorise la ville de New York. Entreprise bancale d'une vacuité consternante. Scénario moribond. Réalisation énergique mais ratée. Effets bâclés. Interprétation banale.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Godzilla (Godzilla)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 1998. Science-fiction de Roland Emmerich avec Matthew Broderick, Jean Reno, Maria Pitillo.

Des scientifiques et l'armée combattent un gigantesque reptile qui terrorise la ville de New York. Entreprise bancale d'une vacuité consternante. Scénario moribond. Réalisation énergique mais ratée. Effets bâclés. Interprétation banale.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Nick Tatopoulos, biologiste expert en mutations, est recruté par le gouvernement américain pour étudier les manifestations d'un monstre géant né, semble-t-il, à la suite d'essais nucléaires français. L'immense reptile arrive à New York où il détruit plusieurs gratte-ciel et terrorise la population avant de disparaître dans l'île. Tatopoulos découvre que l'horrifiant saurien, baptisé Godzilla, se reproduit asexuellement et qu'il s'apprête à pondre plusieurs oeufs. L'armée est appelé à intervenir.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Précédé d'une monstrueuse campagne publicitaire, GODZILLA se révèle un produit bancal d'une vacuité consternante. Responsables de STARGATE et d'INDEPENDENCE DAY, Roland Emmerich et Dean Devlin poursuivent d'ailleurs ici leur entreprise de piratage systématique des films de Steven Spielberg, copiant allègrement plusieurs scènes issues de JAWS, CLOSE ENCOUNTERS OF THE THIRD KIND et même RAIDERS OF THE LOST ARK. Mais ils ont surtout plagié JURASSIC PARK et THE LOST WORLD, leur conception de Godzilla reposant sur le croisement improbable d'un tyrannosaure avec un vélociraptor. Voilà qui démontre une réelle pauvreté d'imagination d'où est absente toute originalité. Si la réalisation se veut par moments énergique, elle rate plusieurs de ses effets et est desservie par un scénario moribond qui développe des situations absurdes avec tout le sérieux du monde. Même les effets numériques semblent bâclés, sauf pour quelques plans techniquement réussis. Les comédiens se perdent dans cette immense baudruche vide, leurs rôles étant aussi dépourvus de personnalité que le monstre.

Texte : André Caron

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