L’AVIS DE MEDIAFILM

On ne compte plus les mauvaises imitations des films de James Cameron, sans doute le réalisateur le plus ouvertement copié et celui qui a le plus influencé le cinéma de science-fiction et d'horreur de cette décennie. Dans la lignée de DEEPSTAR SIX ou LEVIATHAN, DEEP RISING ressemble à un pot-pourri des éléments qui ont fait le succès d'ALIENS, de THE ABYSS et de TERMINATOR 2: JUDGMENT DAY. Comme c'est souvent le cas dans les affaires de plagiat, le résultat s'avère artificiel et totalement dépourvu d'originalité. En dépit d'une réalisation assez rythmée et d'effets spéciaux de qualité, le scénario indigeste de ce sous-produit développe une intrigue inconsistante aux rebondissements tellement prévisibles qu'ils en deviennent lassants, ce qui provoque la dissolution du suspense. Les personnages se décomposent en d'ennuyants stéréotypes que même les quelques pointes d'humour ne parviennent pas à rendre solides. Dans les circonstances, l'interprétation ne peut se révéler que négligeable et mécanique.

Texte : André Caron