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Edge of Seventeen

É.-U. 1998. Drame de moeurs de David Moreton avec Chris Stafford, Tina Holmes, Andersen Gabrych. L'éveil sexuel d'un adolescent gay qui hésite à avouer son orientation à ses proches. Observations psychologiques justes et sensibles. Réalisation au style réaliste. Interprétation dans l'ensemble fort honnête.

16 ans +
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Edge of Seventeen (Edge of Seventeen)

16 ans + 16 ans +

É.-U. 1998. Drame de moeurs de David Moreton avec Chris Stafford, Tina Holmes, Andersen Gabrych.

L'éveil sexuel d'un adolescent gay qui hésite à avouer son orientation à ses proches. Observations psychologiques justes et sensibles. Réalisation au style réaliste. Interprétation dans l'ensemble fort honnête.

Genre :
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Durée :
Réalisation :
Scénario :
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Distributeur :
Excentris
Dans une petite ville du Mid-West, au beau milieu des années 80, Eric s'apprête à fêter ses dix-sept ans avec autant d'anxiété que d'excitation, car il vient de réaliser et d'accepter qu'il est gay. Evidemment, pas question pour lui de sortir ouvertement du placard. Surtout pas devant Maggie, qui est pratiquement sa petite amie. En attendant, il transforme son apparence en adoptant le look new wave. Mais pourra-t-il se contenter longtemps d'exprimer sa différence uniquement par ses vêtements et sa coiffure?

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien que modeste sur le plan de la forme, ce petit drame réussit habilement à évoquer les sentiments ambivalents vécus par un jeune qui découvre sa sexualité, c'est-à-dire ce mélange d'anticipation fébrile et d'appréhension anxieuse. Dans ce cas-ci, l'intensité de ces sentiments est décuplée par le fait que le jeune héros découvre en même temps qu'il préfère les garçons aux filles. Une des bonnes trouvailles de l'auteur est d'avoir situé l'action du film dans les années 80, ce qui lui permet de mettre en relief l'influence de la culture gay dans la mode new wave. Si l'intrigue elle-même s'avère assez standard dans ses développements, le scénario profite néanmoins d'observations psychologiques justes et sensibles. L'auteur aborde son sujet avec sincérité, en s'efforçant d'éviter les clichés. Certaines relations entre les personnages auraient toutefois mérité d'être plus approfondies. La réalisation tire profit de son absence de moyens techniques en adoptant un style brut et réaliste. Quant à l'interprétation, elle est inégale, mais dans l'ensemble fort honnête.

Texte : Martin Girard

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