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Docteur Patch (Patch Adams)

É.-U. 1998. Comédie dramatique de Tom Shadyac avec Robin Williams, Daniel London, Monica Potter. Un étudiant en médecine s'efforce de prouver que l'on peut favoriser la guérison des malades par l'humour et la compassion. Comédie lacrymogène au ton moralisateur et souvent enfantin. Réalisation manquant d'imagination. R. Williams égal à lui-même.

Général
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Docteur Patch (Patch Adams)

Général Général

É.-U. 1998. Comédie dramatique de Tom Shadyac avec Robin Williams, Daniel London, Monica Potter.

Un étudiant en médecine s'efforce de prouver que l'on peut favoriser la guérison des malades par l'humour et la compassion. Comédie lacrymogène au ton moralisateur et souvent enfantin. Réalisation manquant d'imagination. R. Williams égal à lui-même.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Universal
En 1969, Patch Adams est admis dans une clinique psychiatrique après avoir tenté de se suicider. Il découvre alors qu'avec un peu d'humour et de compassion, il parvient à aider les autres patients à se sentir mieux. Persuadé qu'il a un don de guérisseur, Patch s'inscrit dans un collège de médecine. Cependant, ses méthodes peu orthodoxes ont tôt fait de lui attirer les réprimandes de Dean Walcott, un des dirigeants du collège. Mais Patch persiste à utiliser l'humour à des fins thérapeutiques et décide même de fonder sa propre clinique.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Robin Williams possède un don indéniable pour la comédie. Malheureusement, il a également un petit faible pour la sensiblerie et le mélodrame. Même dans une comédie aussi loufoque que MRS. DOUBTFIRE, le comédien ne peut résister à jouer quelques scènes larmoyantes. Dans PATCH ADAMS, il donne libre cours plus que jamais à son penchant pour la comédie lacrymogène. Bien qu'il soit inspiré d'une histoire authentique, le scénario est rempli de détails artificiels et controuvés qui ne servent qu'à nourrir le pathos dans lequel se vautre ce film manipulateur au possible. Même la critique du système médical américain s'appuie sur des tactiques manichéennes et simplistes. L'ensemble adopte ainsi un ton moralisateur plutôt lourd et souvent enfantin qui finit vite par agacer. La réalisation est techniquement impeccable, mais elle ne possède pas la finesse et l'imagination que le sujet requérait. Quant à Robin Williams, il est égal à lui-même, c'est-à-dire très drôle quand il joue la comédie et un peu laborieux quand il s'attaque au drame.

Texte : Martin Girard

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