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Cousine Bette (Cousin Bette)

É.-U. 1998. Comédie de moeurs de Des McAnuff avec Jessica Lange, Elisabeth Shue, Aden Young. À Paris en 1846, la cousine d'une famille d'aristocrates élabore une vengeance contre des parents qui la traite comme une servante. Adaptation chargée mais divertissante d'un roman d'Honoré de Balzac. Psychologie superficielle. Photographie et reconstitution d'époque fort réussies. Distribution de classe.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Cousine Bette (Cousin Bette)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 1998. Comédie de moeurs de Des McAnuff avec Jessica Lange, Elisabeth Shue, Aden Young.

À Paris en 1846, la cousine d'une famille d'aristocrates élabore une vengeance contre des parents qui la traite comme une servante. Adaptation chargée mais divertissante d'un roman d'Honoré de Balzac. Psychologie superficielle. Photographie et reconstitution d'époque fort réussies. Distribution de classe.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
D'après le roman de Honoré de Balzac
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
En 1846, la riche famille Hulot est au chevet de sa matriarche Adeline qui est mourante. Avant de rendre l'âme, celle-ci fait promettre à sa cousine Bette de prendre sa place auprès des siens. Mais le baron Hector Hulot réduit le rôle de sa parente à celui de simple servante. Les ressentiments de Bette décuplent lorsque Hortense, la fille de Hector, séduit un jeune sculpteur dont Bette s'était éprise. Celle-ci décide alors d'élaborer une vengeance contre les Hulot avec la complicité de Jenny, la maîtresse d'Hector, qu'elle manipule avec une aisance diabolique.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cousin lointain des Liaisons dangereuses de Stephen Frears, ce film divertissant mais sans profondeur présente une galerie foisonnante de personnages égoïstes, cyniques, lâches et corrompus qui se démènent pour arracher de force à la vie une parcelle de bonheur qu'ils ont plus ou moins méritée. L'argent et le sexe sont au coeur de ces joutes souvent cruelles qui n'atteignent cependant jamais le degré de tragédie du film de Frears. Et ce pour deux raisons bien simples. Premièrement, les personnages n'ont pas de véritable profondeur psychologique et l'intrigue s'avère trop chargée et insuffisamment rigoureuse pour permettre à l'auteur d'analyser les sentiments de ceux-ci. Il en résulte un film très vivant, coloré et constamment agréable à regarder, mais qui s'avère en fin de compte plutôt vide. La photographie et la reconstitution d'époque sont magnifiques, tandis que la mise en scène dénote une assurance jamais prise en défaut. Une distribution de classe donne vie avec talent aux pantins que sont les héros de cette histoire.

Texte : Martin Girard

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