É.-U. 1998. Drame policier de David Dobkin avec Joaquin Phoenix, Vince Vaughn, Janeane Garofalo. Ayant été impliqué malgré lui dans un suicide suspect et un meurtre, un jeune garagiste hésite à dénoncer un tueur en série qu'il a démasqué. Brassage de situations et de thèmes connus. Traitement d'une ironie un peu forcée. Une certaine création d'atmosphère. Bons interprètes.
Ayant été impliqué malgré lui dans un suicide suspect et un meurtre, un jeune garagiste hésite à dénoncer un tueur en série qu'il a démasqué. Brassage de situations et de thèmes connus. Traitement d'une ironie un peu forcée. Une certaine création d'atmosphère. Bons interprètes.
Le cinéma policier américain a connu deux vagues populaires ces dernières années: les thrillers pimentés d'humour noir (Tarantino et ses imitateurs, les frères Coen et leurs imitateurs) et les films de tueurs en série. CLAY PIGEPNS combine ces deux modes dans un scénario qui repose sur un brassage de situations et de thèmes connus. Le traitement d'une ironie un peu forcée ne possède pas l'intelligence et l'originalité qui permettent à un Quentin Tarantino ou à un Joel Coen par exemple, de transcender les lieux communs du genre. David Dobkin fait cependant montre d'un certain don pour mettre en valeur le contexte rural et les grands espaces arides où se situe son récit. Il en résulte une certaine création d'atmosphère qui donne au film un semblant de caractère. L'interprétation est bonne dans son ensemble, même si Vince Vaughn confirme dans ce film une tendance à surjouer qu'il avait déjà manifestée dans certains de ses rôles précédents.
Texte : Martin Girard