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Chat noir, chat blanc (Crna macka, beli macor)

Fr. 1998. Comédie burlesque de Emir Kusturica avec Bajram Severdzan, Srdan Todorovic, Florijan Ajdini. Pour dédommager un gangster, un gitan accepte de marier son fils avec la soeur naine et irascible de l'escroc. Farce enjouée riche en péripéties et en trouvailles insolites. Réalisation assurée. Quelques scènes s'étirant indûment. Interprétation fort colorée. (sortie en salle: 24 juillet 2008)

Général
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Chat noir, chat blanc (Crna macka, beli macor)

Général Général

Fr. 1998. Comédie burlesque de Emir Kusturica avec Bajram Severdzan, Srdan Todorovic, Florijan Ajdini.

Pour dédommager un gangster, un gitan accepte de marier son fils avec la soeur naine et irascible de l'escroc. Farce enjouée riche en péripéties et en trouvailles insolites. Réalisation assurée. Quelques scènes s'étirant indûment. Interprétation fort colorée. (sortie en salle: 24 juillet 2008)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Montage :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Récompenses
Le gitan Matko vit sur le bord du Danube avec son fils Zare. Afin de mettre fin à leur misère, Matko planifie le détournement d'un train transportant du pétrole. Pour la mise de fonds, il fait appel au caïd gitan Grga Pitic, un vieil ami de son père, ainsi qu'au gangster survolté Dadan. Mais Matko se fait doubler sans le savoir par ce dernier qui, en guise de dédommagement, exige que le jeune Zare épouse Afrodita, sa soeur naine et irascible. Or, Zare aime Ida, une jeune serveuse au tempérament volontaire, tandis qu'Afrodita rêve d'épouser un géant.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En 1995, sitôt après avoir obtenu la palme d'or pour UNDERGROUND, Emir Kusturica décidait d'abandonner le cinéma, écoeuré par les réactions négatives de certains intellectuels face à son film, qu'ils qualifiaient de manifeste pro-serbe. Mais heureusement, le cinéaste est revenu sur sa décision et nous offre cette farce loufoque et enjouée dénuée de toute référence politique. Riche en péripéties et en trouvailles insolites, quelquefois tirées par les cheveux cependant, le récit s'avère truculent à souhait et communique aisément au spectateur l'appétit de vivre du peuple gitan. Kusturica orchestre avec une tranquille maîtrise le chaos quasi perpétuel contenu dans le cadre, bien qu'il ait tendance à étirer indûment certaines scènes. Le cinéaste ne peut également s'empêcher d'insérer ses motifs visuels et narratifs récurrents (fanfares, personnages pendus ou suspendus, nombreux animaux, noces bigarrées), donnant inévitablement une impression de redite. Au sein d'une distribution de gitans fort colorés, Srdan Todorovic vole la vedette avec son jeu particulièrement allumé.

Texte : Louis-Paul Rioux

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