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Casses en tous genres (Safe Men)

É.-U. 1998. Comédie policière de John Hamburg avec Sam Rockwell, Steve Zahn, Paul Giamatti. Confondu avec deux perceurs de coffre-fort, un duo de jeunes chanteurs paumés est amené à commettre des cambriolages pour le compte d'un gangster. Scénario prévisible et plutôt artificiel. Quelques moments amusants. Réalisation adéquate sans plus. Bons comédiens.

Général
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Casses en tous genres (Safe Men)

Général Général

É.-U. 1998. Comédie policière de John Hamburg avec Sam Rockwell, Steve Zahn, Paul Giamatti.

Confondu avec deux perceurs de coffre-fort, un duo de jeunes chanteurs paumés est amené à commettre des cambriolages pour le compte d'un gangster. Scénario prévisible et plutôt artificiel. Quelques moments amusants. Réalisation adéquate sans plus. Bons comédiens.

Année :
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Distributeur :
Alliance Vivafilm
Sam et son copain Eddie forment un duo de chanteurs paumés et médiocres. Un soir, dans un bar, ils sont confondus avec deux perceurs de coffre-fort et entraînés dans un cambriolage orchestré par Veal Chop, le bras droit d'un chef de la mafia juive prénommé Eddie. Ce dernier oblige ensuite les deux jeunes hommes à commettre pour lui une série de vols. Malgré des débuts peu reluisants, et contre toute attente, Eddie et Sam parviennent à donner satisfaction à leur exigeant nouveau patron. Mais ils ne sont pas au bout de leur peine pour autant.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le cinéma indépendant américain a un faible pour les comédies peuplées de petits criminels colorés et excentriques. Mais n'est pas Joel Coen ou Quentin Tarantino qui veut, comme le démontre ce SAFE MEN qui n'apporte rien de bien neuf au genre. En fait, la seule petite originalité du film est de se dérouler dans le milieu du gangstérisme juif, ce qui nous change un peu de la mafia italienne. Cela nous vaut quelques observations de moeurs amusantes, mais rien qui restera dans les annales de la comédie américaine. Il y a quelque chose d'un peu artificiel ou de forcé dans cette histoire où les personnages agissent presque toujours en fonction des humeurs et des caprices du scénariste. Toutefois, on doit admettre que certains dialogues font sourire et que les interprètes contribuent beaucoup à donner un peu de relief aux héros de ce récit prévisible. La réalisation s'avère tout au plus adéquate, car elle manque de folie et d'invention.

Texte : Martin Girard

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