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Buffalo 66

É.-U. 1998. Comédie dramatique de Vincent Gallo avec Vincent Gallo, Christina Ricci, Anjelica Huston. À sa sortie de prison, un jeune homme kidnappe une adolescente qu'il présente comme sa femme à ses parents. Sujet rebattu au traitement insolite. Humour pince-sans-rire. Réalisation aux effets recherchés. Interprétation colorée.

13 ans +
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Buffalo 66 (Buffalo 66)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1998. Comédie dramatique de Vincent Gallo avec Vincent Gallo, Christina Ricci, Anjelica Huston.

À sa sortie de prison, un jeune homme kidnappe une adolescente qu'il présente comme sa femme à ses parents. Sujet rebattu au traitement insolite. Humour pince-sans-rire. Réalisation aux effets recherchés. Interprétation colorée.

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Lion's Gate
Le jeune Billy Brown sort de prison après avoir purgé une peine de cinq ans pour un crime qu'il n'a pas commis. Pour expliquer son absence, il a fait croire à ses parents qu'il était marié et parti en tournée avec un groupe rock. Mais voilà que sa mère désire voir sa bru. Désespéré, Billy kidnappe une adolescente, Layla, qu'il force à jouer le rôle de sa femme. Le souper chez les parents méprisants prend bientôt des allures grotesques, mais Layla s'entiche malgré elle de Billy.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Vincent Gallo a débuté sa carrière comme acteur dans de modestes productions indépendantes (THE FUNERAL, PALOOKAVILLE). Pour son premier long métrage, il oeuvre aussi avec un budget fort réduit mais parvient cependant à attirer une étonnante brochette de comédiens chevronnés. C'est un peu ce qui sauve ce projet insolite au sujet rebattu. Malgré les défauts habituels des premiers films (effets de style discordants, excentricités gratuites, rythme défaillant), le scénario s'attarde sur une série de personnages marginaux, à prime abord antipathiques, mais au tempérament tellement singulier qu'ils en deviennent intéressants, permettant aux comédiens d'offrir une interprétation colorée et parfois risquée. Gallo illustre bien le paupérisme intellectuel et affectif qui afflige ces paumés, mais il se complaît un peu trop sur certaines situations, ce qui nuit à l'ensemble. Ainsi, la fin devient emblématique de ce déséquilibre stylistique. Christina Ricci s'impose par son jeu attendrissant d'un personnage schématique.

Texte : André Caron

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