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Babel

Fr. 1998. Comédie fantaisiste de Gérard Pullicino avec Mitchell David Rothpan, Maria de Medeiros, Tcheky Karyo. Un garçon et son institutrice aident trois petits êtres poilus à retrouver une pierre qui possède des pouvoirs maléfiques. Intrigue sinueuse et dispersée. Réalisation agitée. Jeu caricatural d'acteurs mal dirigés.

Général
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Babel (Babel)

Général Général

Fr. 1998. Comédie fantaisiste de Gérard Pullicino avec Mitchell David Rothpan, Maria de Medeiros, Tcheky Karyo.

Un garçon et son institutrice aident trois petits êtres poilus à retrouver une pierre qui possède des pouvoirs maléfiques. Intrigue sinueuse et dispersée. Réalisation agitée. Jeu caricatural d'acteurs mal dirigés.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Motion International
David, un garçon plutôt dissipé, est abordé par trois Babels, des petits êtres poilus vivant sous terre qui protègent les humains contre le Mal. Ils doivent retrouver un vieux parchemin qui est tombé entre les mains de Patrick, le père de David. Ce document indique le lieu où est enfouie la Pierre de Babel qui dégagera des ondes maléfiques à la prochaine éclipse de la Lune si le puissant Nemrod, le patron de Patrick, s'en empare. Pour mener à bien sa mission, David reçoit l'aide de son institutrice Alice.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il est amusant que cette coproduction, inspirée par le récit biblique de la Tour de Babel, ait été tournée à Montréal simultanément en français et en anglais. C'est peut-être ce qui explique l'artificialité et la cacophonie de ce projet démesuré qui repose sur un salmigondis de clichés et un rapiéçage hétéroclite d'idées fantaisistes glanées à tout vent. Même les enfants auront du mal à se retrouver dans ce mélange insolite de genres. Les développements précipités d'un scénario mal construit rendent encore plus confuse une intrigue déjà sinueuse et dispersée, qui est de toute façon sacrifiée au profit d'un rythme endiablé et d'une réalisation agitée rejetant toute nuance. Tout cela est d'autant plus navrant que les effets spéciaux ne manquent pas de panache et que certains décors du film ont profité de l'attrait de lieux publics de la métropole (comme les Cours Mont-Royal et le Musée des Beaux-Arts). Le réalisateur a manifestement porté trop de chapeaux, sa musique ampoulée étant particulièrement indigeste. Il aurait dû se concentrer sur les acteurs qui, fort mal dirigés, pataugent dans la caricature.

Texte : André Caron

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