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Aujourd'hui ou jamais

Can. 1998. Comédie dramatique de Jean-Pierre Lefebvre avec Marcel Sabourin, Claude Blanchard, Julie Ménard. Bien décidé à voler après une interruption de quinze ans, un aviateur quinquagénaire voit son projet compromis par l'arrivée de visiteurs imprévus. Récit mené avec aisance. Entrelacement de nombreux enjeux dramatiques. Réalisation sobre. Interprétation sensible de M. Sabourin.

Général
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Aujourd'hui ou jamais (Aujourd'hui ou jamais)

Général Général

Can. 1998. Comédie dramatique de Jean-Pierre Lefebvre avec Marcel Sabourin, Claude Blanchard, Julie Ménard.

Bien décidé à voler après une interruption de quinze ans, un aviateur quinquagénaire voit son projet compromis par l'arrivée de visiteurs imprévus. Récit mené avec aisance. Entrelacement de nombreux enjeux dramatiques. Réalisation sobre. Interprétation sensible de M. Sabourin.

Année :
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Distributeur :
Prima Film
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Ce matin, l'aviateur Abel est bien décidé à s'envoler à bord de son vieux Tiger Moth, après une interruption de quinze ans, soit depuis la mort accidentelle de son copilote. Mais chaque fois qu'il est sur le point de décoller, divers événements le retiennent sur la terre ferme. D'abord la venue de huissiers qui menacent de saisir ses biens et son entreprise d'aviation. Ensuite l'arrivée de son père Napoléon, qui l'a abandonné avec sa mère il y a cinquante ans pour faire fortune au Brésil. Enfin, l'atterrissage d'une mystérieuse jeune femme, qui a des comptes à régler avec lui.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le personnage d'Abel apparaît pour la première fois en 1967 dans Il ne faut pas mourir pour ça, puis on le retrouve dix ans plus tard dans Le Vieux Pays où Rimbaud est mort. Avec Aujourd'hui ou jamais, Jean-Pierre Lefebvre clôt donc une trilogie consacrée à ce personnage bohème et légèrement excentrique, toujours incarné par Marcel Sabourin. Il est intéressant de noter que ladite trilogie se termine sur une note optimiste empreinte de sérénité, qui tranche quelque peu avec une certaine tradition du cinéma québécois, davantage défaitiste. D'ailleurs, en nationaliste de la première heure, Lefebvre jette un regard pour le moins critique sur l'évolution du Québec, à travers certains dialogues au ton désabusé. La mise en scène se révèle à la fois sobre et maîtrisée, tandis que le récit, que certains trouveront peut-être trop lent, est mené avec aisance, faisant découvrir progressivement au spectateur la teneur de ses nombreux enjeux dramatiques habilement entrelacés. Marcel Sabourin donne une prestation empreinte d'une grande sensibilité, offrant un savant dosage de vulnérabilité et de loufoquerie.

Texte : Louis-Paul Rioux

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