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Angel in a Cage

Can. 1998. Mélodrame de Mary Jane Gomes avec Tony Nardi, Maurina Gomes, Christopher Pinheiro. Au début des années 1930, à Trinidad, un vigneron devient jaloux de l'attention que porte son cousin à sa femme. Intrigue sans aucun relief. Nombreux clichés. Mise en scène manquant de souplesse. Interprétation acceptable.

Général
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Angel in a Cage (Angel in a Cage)

Général Général

Can. 1998. Mélodrame de Mary Jane Gomes avec Tony Nardi, Maurina Gomes, Christopher Pinheiro.

Au début des années 1930, à Trinidad, un vigneron devient jaloux de l'attention que porte son cousin à sa femme. Intrigue sans aucun relief. Nombreux clichés. Mise en scène manquant de souplesse. Interprétation acceptable.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
À Trinidad dans les Caraïbes, au tournant des années 30, deux frères d'origine portugaise, Xav et Bosie, se disputent le contrôle du vignoble familial qui a été créé à partir de cépages importés de Madère. Complètement absorbé par son travail, le patriarche Xav néglige son épouse Carmina, qui combat la solitude en cherchant le réconfort dans la religion. C'est alors que débarque Lucio, un cousin des deux frères qui éprouve une grande attirance envers Carmina. Xav ne tarde pas à s'en rendre compte et à devenir jaloux, ce qui entraînera une tragédie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Mary Jane Gomes a décidé de débuter sa carrière de réalisatrice avec ce film adapté de son propre scénario. Malheureusement, on ne peut prétendre que ce coup d'essai se solde par une grande réussite. Malgré tout le vernis du contexte, lieu exotique et nostalgie de l'entre-deux-guerres, le spectateur risque fort de buter sur l'artifice, sinon la prétention, de la démarche. Si jouer constamment et uniquement sur le premier degré du mélodrame (à la façon des romans Harlequin) ne constitue point un défaut en soi, il faut reconnaître que l'absence de relief dans l'intrigue n'aide pas à ressentir les émotions voulues. Le sempiternel triangle amoureux développé ici demeure bien tiède et survit péniblement aux clichés d'usage et au manque de souplesse de la mise en scène. Cette dernière est d'ailleurs fort apparente dans l'usage répétitif de scènes symboliques pesantes et atteint même son paroxysme dans les séquences entourant le décès de l'héroïne. Les acteurs, quant à eux, font de leur mieux avec ce qui leur est offert.

Texte : Christian Depoorter

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