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After Life (Wandafuru Raifu)

Jap. 1998. Drame fantastique de Hirokazu Kore-eda avec Arata, Erika Oda, Susumu Terajima. Dans une antichambre de l'au-delà, des trépassés doivent choisir un moment privilégié de leur vie qui sera ensuite filmé pour l'éternité. Portrait de société au traitement original et poétique. Ton nostalgique. Quelques longueurs. Mise en scène simple. Interprètes touchants.

Général
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After Life (Wandafuru Raifu)

Général Général

Jap. 1998. Drame fantastique de Hirokazu Kore-eda avec Arata, Erika Oda, Susumu Terajima.

Dans une antichambre de l'au-delà, des trépassés doivent choisir un moment privilégié de leur vie qui sera ensuite filmé pour l'éternité. Portrait de société au traitement original et poétique. Ton nostalgique. Quelques longueurs. Mise en scène simple. Interprètes touchants.

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Cinéma libre
Dans une sorte d'antichambre de l'au-delà, une vingtaine d'individus décédés sont accueillis par d'affables fonctionnaires. Ces derniers annoncent aux nouveaux défunts qu'ils ont une semaine pour choisir le plus beau moment de leur vie, qui sera immortalisé sur film afin qu'ils puissent l'emporter avec eux pour l'éternité. La recherche de ce meilleur souvenir est aisée pour certains, mais beaucoup plus ardue pour d'autres. Un vieil homme qui ne parvient pas à arrêter un moment particulier se trouve des affinités avec l'un des guides de ce lieu mystérieux.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Commençant sur le mode du documentaire, puis se transformant graduellement en film à sketches, AFTER LIFE joue sur plusieurs tableaux. À la fois original et poétique dans son traitement, le film se veut une réflexion sur le sens de la vie et de la mort qui dégage par moments une réelle émotion, tout en constituant une espèce d'hommage au cinéma par le truchement d'une allégorie anecdotique. L'auteur aborde également à travers ses sujets un portrait diversifié de la société nippone des cinquante dernières années. En dépit de quelques longueurs, le réalisateur réussit à former un tout cohérent avec ce matériau fondé sur une véritable enquête auprès de Japonais de toutes provenances et de tous âges. La caméra, plutôt statique au début, progresse au même rythme que le film lorsque les diverses «mises en image» des souvenirs des protagonistes se matérialisent. La photographie offre des clairs-obscurs superbes qui soulignent encore davantage le ton nostalgique développé depuis l'introduction. Dans leur quête de mémoire heureuse, la plupart des interprètes touchent une corde sensible.

Texte : Jean Beaulieu

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