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Fr. 1998. Drame psychologique de Laetitia Masson avec Sandrine Kiberlain, Sergio Castellitto, Jean-François Stévenin. Un cabaretier demande à un ami détective de retrouver une jeune femme au passé trouble qui a disparu le jour où ils devaient se marier. Scénario à double intrigue. Utilisation complexe des retours en arrière. Quelques problèmes de rythme. Réalisation souple. Interprétation dans la note.

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Fr. 1998. Drame psychologique de Laetitia Masson avec Sandrine Kiberlain, Sergio Castellitto, Jean-François Stévenin.

Un cabaretier demande à un ami détective de retrouver une jeune femme au passé trouble qui a disparu le jour où ils devaient se marier. Scénario à double intrigue. Utilisation complexe des retours en arrière. Quelques problèmes de rythme. Réalisation souple. Interprétation dans la note.

Le cabaretier Pierre est sur le point d'épouser France, une jeune femme au passé plutôt mystérieux. Mais le jour du mariage, celle-ci disparaît en emportant avec elle l'argent de son fiancé. Ce dernier ne lui en veut pourtant pas, mais il demande à son ami Luigi, un détective italien, de la retrouver. Luigi part alors sur les traces de cette femme fugace dont il reconstitue le passé, morceau par morceau au fil de ses rencontres avec ceux qui l'ont connue. Il découvre ainsi une femme que la vie a endurci et rendue farouchement indépendante envers les hommes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Laetitia Masson, la réalisatrice de EN AVOIR (OU PAS), signe un deuxième film où elle poursuit l'exploration de certains thèmes abordés dans son premier opus, tout en adoptant cette fois un ton plus grave. Le point de départ des deux films s'avère le même, c'est-à-dire le portrait d'une jeune femme déracinée qui cherche sa place dans le monde. Troquant la fraîcheur et la simplicité de son oeuvre précédente pour une approche plus complexe sur le plan narratif, Masson propose ici un scénario à double intrigue où elle fait un usage ambitieux des retours en arrière. Il y a de très beaux moments dans ce film, en particulier dans la première partie, mais on y remarque aussi des problèmes de rythme. La réalisatrice a cependant bien réussi le portrait de son héroïne qu'elle dépeint avec une belle rigueur psychologique sans céder aux émotions faciles. De plus, la réalisation manifeste une souplesse et une assurance dignes de mention de la part d'une réalisatrice encore à ses débuts. Sandrine Kiberlain joue avec tout le détachement et la vigueur qu'exigent son personnage.

Texte : Martin Girard

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