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À la place du coeur

Fr. 1998. Drame de moeurs de Robert Guédiguian avec Laure Raoust, Ariane Ascaride, Alexandre Ogou. À Marseille, les parents d'une adolescente s'emploient à disculper son fiancé de race noire, accusé de viol par un policier raciste. Démarche humaniste desservie par un traitement lourd et didactique. Mise en scène adéquate. Interprétation fort inégale.

13 ans +
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À la place du coeur (À la place du coeur)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1998. Drame de moeurs de Robert Guédiguian avec Laure Raoust, Ariane Ascaride, Alexandre Ogou.

À Marseille, les parents d'une adolescente s'emploient à disculper son fiancé de race noire, accusé de viol par un policier raciste. Démarche humaniste desservie par un traitement lourd et didactique. Mise en scène adéquate. Interprétation fort inégale.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Dans un quartier populaire de Marseille, Clémentine, dite Clim, veut épouser son ami d'enfance François, dit Bébé, même si lui n'a que dix-huit ans et elle seize. Mais Bébé, qui a la peau noire, se fait arrêter pour le viol d'une femme d'origine bosniaque, sous la foi du témoignage d'un policier raciste. L'avocat de Bébé pousse alors la mère de Clim à se rendre à Sarajevo, où la victime est retournée, afin de la convaincre de l'innocence de son futur gendre. Pendant ce temps, Clim se prépare à donner naissance à un enfant dont Bébé est le père.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans le précédent film de Robert Guédiguian, le charmant MARIUS ET JEANNETTE, il y avait quelques brefs passages d'un didactisme militant qui pouvaient légèrement agacer. Loin de s'atténuer, ce mauvais penchant narratif contamine au contraire l'ensemble d'À LA PLACE DU COEUR, qui veut en outre aborder trop de problèmes à la fois: racisme, fanatisme religieux, situation de la jeunesse, crise de l'emploi et tutti quanti. Une démarche humaniste certes, mais desservie par un traitement lourd et des personnages auxquels on ne peut pas croire tant ils sont archétypés. Adaptant un roman américain, Guédiguian s'essaie ici à une structure dramatique déconstruite qui ne manque pas d'intérêt. Mais on a par contre aussi droit à des citations de l'oeuvre originale, un ramassis de phrases indigestes qui se veulent définitives. Si la mise en scène s'avère adéquate, on ne peut en dire autant de la direction d'acteurs, hésitante pour les adolescents, déplorable pour les enfants. Cela crée d'ailleurs un contraste saisissant avec les membres de la «famille» d'interprètes du réalisateur, tous irréprochables.

Texte : Louis-Paul Rioux

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