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Vive la République!

Fr. 1997. Comédie de moeurs de Éric Rochant avec Hippolyte Girardot, Antoine Chappey, Gad Elmaleh. Trois chômeurs décident de fonder leur propre parti politique. Satire sociale aux réparties savoureuses. Scénario un peu court. Mise en scène de métier. Interprètes bien typés.

Général
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Vive la République! (Vive la République!)

Général Général

Fr. 1997. Comédie de moeurs de Éric Rochant avec Hippolyte Girardot, Antoine Chappey, Gad Elmaleh.

Trois chômeurs décident de fonder leur propre parti politique. Satire sociale aux réparties savoureuses. Scénario un peu court. Mise en scène de métier. Interprètes bien typés.

Henri, Émile et Victor, tous chômeurs, décident de fonder leur propre parti politique. Avant d'élire leur président, ils veulent d'abord constituer un bureau politique représentatif de la population. Un beur, des femmes, un pseudo homosexuel... viennent donc se joindre à eux. Les réunions en vue de définir la ligne du parti donnent lieu à de vifs débats qui tournent vite en rond, vu le manque d'idées. En attendant, certains en profitent pour draguer comme Yannick, un patron de PME qui se fait passer pour un sans-emploi afin de séduire une ancienne communiste.

L’AVIS DE MEDIAFILM

S'essayant à la comédie sociale, Éric Rochant avait en main une bonne idée de départ, assez originale pour y puiser suffisamment matière à réflexion et à plaisanterie. Les chômeurs faisant actuellement la une des journaux français, le cinéaste ne pouvait rêver de meilleur tremplin médiatique. Ses personnages rayonnent de pittoresque et de gaucherie, leurs réparties fusent bon train... Bref, Rochant est revenu au mode simple et dégagé de son savoureux UN MONDE SANS PITIÉ. Cependant au générique final, le spectateur alléché s'étonnera que l'histoire n'ait point dépassé l'énoncé de quelques divagations rhétoriques savoureusement naïves. En fait, l'anecdote triviale est restée abondamment de mise tout au long d'un film qui n'avait finalement pas grand chose à proclamer, sinon une certaine ambiguïté idéologique dans sa description de chômeurs aussi peu subtils les uns que les autres. Dommage, car les comédiens sont bien typés et le réalisateur maîtrise son métier. Un peu moins de désinvolture dans le traitement de l'histoire et un approfondissement des rapports sociaux auraient fait le plus grand bien.

Texte : Christian Depoorter

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