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Uncut

Can. 1997. Film d'essai de John Greyson avec Matthew Ferguson, Michael Achtman, Damon D'Oliveira. Trois jeunes homosexuels sont accusés d'avoir produit un vidéo-clip jugé diffamatoire envers un célèbre politicien. Exploration de thèmes comme le droit d'auteur et la censure. Mélange de documentaire, de fiction et d'expérimentation. Propos dispersé. Technique inventive. Interprétation artificielle.

13 ans + (érotisme)
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Uncut (Uncut)

13 ans + (érotisme) 13 ans + (érotisme)

Can. 1997. Film d'essai de John Greyson avec Matthew Ferguson, Michael Achtman, Damon D'Oliveira.

Trois jeunes homosexuels sont accusés d'avoir produit un vidéo-clip jugé diffamatoire envers un célèbre politicien. Exploration de thèmes comme le droit d'auteur et la censure. Mélange de documentaire, de fiction et d'expérimentation. Propos dispersé. Technique inventive. Interprétation artificielle.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pays :
Distributeur :
Domino Films
En 1979, à Ottawa, Peter Cort travaille à la rédaction d'un livre sur l'histoire de la circoncision et les controverses que cette opération suscite dans divers milieux. Il confie son manuscrit à Peter Koosens, un jeune dactylo fasciné, pour ne pas dire obsédé, par le Premier ministre Pierre Elliott Trudeau. Un troisième Peter séduit les deux autres et les implique malgré eux dans la production d'un vidéo-clip qui diffame l'image de Trudeau. Le trio subit un procès et se retrouve en prison.

L’AVIS DE MEDIAFILM

John Greyson s'est acquis une réputation enviable en signant l'adaptation cinématographique de la pièce Les Feluettes. Avec UNCUT, le jeune cinéaste revient au format plus expérimental qu'il avait privilégié dans son premier long métrage, ZERO PATIENCE. Explorant cette fois des thèmes comme le droit d'auteur, le droit à la vie privée et la censure, Greyson s'amuse à brouiller les cartes esthétiques en mélangeant allègrement le documentaire, la fiction surréaliste et absurde, la comédie musicale et l'expérimentation pure. Il en résulte une sorte de film mosaïque souvent insaisissable et fourmillant d'idées. Le propos apparaît cependant diffus et dispersé, tandis que l'intrigue narrative qui sert de prétexte à ce collage fantaisiste se révèle d'un intérêt mitigé. Techniquement cependant, ce film tourné à l'origine sur support vidéo démontre de l'habileté et de l'imagination. Les interprètes jouent de façon très artificielle, sans que l'on puisse affirmer avec certitude si ce style de jeu est voulu par le cinéaste ou pas.

Texte : Martin Girard

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