Fr. 1997. Comédie fantaisiste de René Manzor avec Vanessa Paradis, Gil Bellows, Jean Reno. Une gentille sorcière s'arrange pour qu'un simple mortel devienne le parrain de son enfant en lieu et place d'un parent maléfique. Conte de fées décousu et d'une grande niaiserie. Accumulation de clichés. Trucages adroits mais sans intérêt. Rythme chancelant. Bons interprètes gaspillés.
Une gentille sorcière s'arrange pour qu'un simple mortel devienne le parrain de son enfant en lieu et place d'un parent maléfique. Conte de fées décousu et d'une grande niaiserie. Accumulation de clichés. Trucages adroits mais sans intérêt. Rythme chancelant. Bons interprètes gaspillés.
Dès les premières images, on a vite compris qu'il va falloir s'accommoder des clichés les plus ringards qui soient. En effet, le spectateur a droit à une histoire d'une insignifiance incommensurable dans laquelle le côté sexy de la consternante Vanessa Paradis s'adresse aussi peu aux bambins que la niaiserie des péripéties aux aînés. Aux stéréotypes de l'Américain dynamique et amateur d'hamburgers et de la Française pimpante à la répartie facile, se rajoute un étalage totalement gratuit de plans cartes postales déroulant de beaux paysages de France ou de Venise. Vous aurez alors l'impression que ce film n'est en fait qu'une opération de marketing en vue d'attirer de futurs touristes américains. L'autre préoccupation de l'auteur semble concerner les trucages. Adroits mais sans intérêt, ceux-ci ont sûrement exigé qu'on y consacre dix fois plus de temps qu'à l'écriture de ce conte de fées complètement décousu et gentiment bébête. Le rythme soporifique laisse le temps de se demander comment des comédiens accomplis comme Jeanne Moreau et Jean Reno ont pu s'embarquer dans cette galère.
Texte : Christian Depoorter