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Un Amour de sorcière

Fr. 1997. Comédie fantaisiste de René Manzor avec Vanessa Paradis, Gil Bellows, Jean Reno. Une gentille sorcière s'arrange pour qu'un simple mortel devienne le parrain de son enfant en lieu et place d'un parent maléfique. Conte de fées décousu et d'une grande niaiserie. Accumulation de clichés. Trucages adroits mais sans intérêt. Rythme chancelant. Bons interprètes gaspillés.

Général
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Un Amour de sorcière (Un Amour de sorcière)

Général Général

Fr. 1997. Comédie fantaisiste de René Manzor avec Vanessa Paradis, Gil Bellows, Jean Reno.

Une gentille sorcière s'arrange pour qu'un simple mortel devienne le parrain de son enfant en lieu et place d'un parent maléfique. Conte de fées décousu et d'une grande niaiserie. Accumulation de clichés. Trucages adroits mais sans intérêt. Rythme chancelant. Bons interprètes gaspillés.

Sans descendance, le sorcier Molok ne peut donc pas transmettre ses pouvoirs maléfiques, sauf s'il devient le parrain d'Arthur, le rejeton de sa gentille parente Morgane. Or, si un simple humain, né comme l'enfant un 14 juin à 6 heures, accepte d'être parrain, le bambin perdra ses pouvoirs et n'aura plus aucun intérêt pour Molok. Le méchant se met donc à éliminer tous ceux nés à cette date. Heureusement, Morgane arrive avant lui pour envoûter Michael, un inventeur américain de passage à Paris. Naïf, ce dernier ne se doute pas de l'horrible sort qui l'attend.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dès les premières images, on a vite compris qu'il va falloir s'accommoder des clichés les plus ringards qui soient. En effet, le spectateur a droit à une histoire d'une insignifiance incommensurable dans laquelle le côté sexy de la consternante Vanessa Paradis s'adresse aussi peu aux bambins que la niaiserie des péripéties aux aînés. Aux stéréotypes de l'Américain dynamique et amateur d'hamburgers et de la Française pimpante à la répartie facile, se rajoute un étalage totalement gratuit de plans cartes postales déroulant de beaux paysages de France ou de Venise. Vous aurez alors l'impression que ce film n'est en fait qu'une opération de marketing en vue d'attirer de futurs touristes américains. L'autre préoccupation de l'auteur semble concerner les trucages. Adroits mais sans intérêt, ceux-ci ont sûrement exigé qu'on y consacre dix fois plus de temps qu'à l'écriture de ce conte de fées complètement décousu et gentiment bébête. Le rythme soporifique laisse le temps de se demander comment des comédiens accomplis comme Jeanne Moreau et Jean Reno ont pu s'embarquer dans cette galère.

Texte : Christian Depoorter

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