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Tu cours pour rien, Nelson (The Wrong Guy)

Can. 1997. Comédie policière de David Steinberg avec Dave Foley, David Higgins, Jennifer Tilly. Croyant que la police va le prendre pour le meurtrier de son patron, un abruti s'enfuit à travers le pays. Récit assez vide reposant sur des gags faciles ou ratés. Mise en scène brouillonne. Interprétation horripilante de D. Foley.

Général
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Tu cours pour rien, Nelson (The Wrong Guy)

Général Général

Can. 1997. Comédie policière de David Steinberg avec Dave Foley, David Higgins, Jennifer Tilly.

Croyant que la police va le prendre pour le meurtrier de son patron, un abruti s'enfuit à travers le pays. Récit assez vide reposant sur des gags faciles ou ratés. Mise en scène brouillonne. Interprétation horripilante de D. Foley.

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Lion's Gate
Furieux que son patron et futur beau-père ne lui ait accordé une belle promotion, Nelson Hibbert va le rejoindre dans son bureau pour se plaindre. Mais il y découvre celui-ci assassiné et s'encourt en criant. Persuadé qu'il est devenu le suspect numéro un, le peu futé Nelson fuit à l'aveuglette. Or, il se trouve que le crime a été capté par une caméra de surveillance et que la police est déjà aux trousses du véritable meurtrier. Cependant, Nelson croise plusieurs fois le chemin du tueur qui finit par le suspecter d'être un super-flic lancé à sa poursuite.

L’AVIS DE MEDIAFILM

THE WRONG GUY s'ajoute à la liste déjà longue de ces comédies bêtes à manger du foin dont l'unique source d'humour s'appuie sur les tribulations de personnages falots ou gaffeurs, afin de puiser dans leurs maladresses ou leurs différences une série de gags faciles. Lorgnant sans vergogne du côté de chez Mister Bean, le comédien-scénariste Dave Foley s'est inventé un personnage tout à fait horripilant qui ne se révèle qu'un bien piètre ersatz du comique britannique. Non contents de stagner dans un infantilisme lamentable, les auteurs ne réussissent même pas à mener leurs blagues à bon terme, n'ayant visiblement que très peu de notions de rythme et d'écriture. Tout aussi brouillonne, la mise en scène rate la plupart de ses enchaînements et se limite à un travail répétitif. Les acteurs ne semblent pas en reste, puisqu'ils donnent tous l'impression d'être une bande de joyeux potaches s'amusant à faire un film ensemble et ce, malgré la distance exigée pour rendre crédibles certains personnages.

Texte : Christian Depoorter

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