Go to main content
3

Sunday

É.-U. 1997. Drame psychologique de Jonathan Nossiter avec David Suchet, Lisa Harrow, Jared Harris. Un dimanche à New York, une étrange relation s'amorce entre un clochard et une actrice qui croit reconnaître en lui un célèbre cinéaste. Observations psychologiques complexes et riches. Mise en scène très assurée. Traitement inventif de la notion de subjectivité. Interprétation hors-pair d'acteurs peu connus.

13 ans + (érotisme, langage vulgaire)
3

Sunday (Sunday)

13 ans + (érotisme, langage vulgaire) 13 ans + (érotisme, langage vulgaire)

É.-U. 1997. Drame psychologique de Jonathan Nossiter avec David Suchet, Lisa Harrow, Jared Harris.

Un dimanche à New York, une étrange relation s'amorce entre un clochard et une actrice qui croit reconnaître en lui un célèbre cinéaste. Observations psychologiques complexes et riches. Mise en scène très assurée. Traitement inventif de la notion de subjectivité. Interprétation hors-pair d'acteurs peu connus.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
C/FP
Un homme d'âge mûr marche un dimanche matin dans une rue de New York et se fait interpeller par une femme, qui reconnaît en lui le réalisateur Matthew Delacorta. Elle se présente comme une actrice britannique qui aurait jadis passé une audition pour lui. L'homme ne la reconnaît pas, mais il accepte de la suivre jusque chez elle. Ils passent la journée ensemble et l'homme révèle qu'il n'est pas Delacorta, mais un simple clochard. Elle refuse d'accepter la vérité, croyant qu'il se fait passer pour un sans-abri.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec ce premier long métrage de fiction, Jonathan Nossiter s'est mérité le grand prix du festival de Sundance, édition 1997. Autour d'un scénario à la trame fort simple (une journée dans la vie de deux solitudes qui se rencontrent), le réalisateur brode une fascinante étude de caractères qui met en évidence, en quelque sorte, l'obligation quotidienne que l'on a de jouer différents rôles. Il en résulte une observation psychologique riche en détails évocateurs, qui entretient une extraordinaire ambiguïté quant à la distinction entre le vrai et le faux. On pourrait même y voir un hommage au pouvoir mystificateur du jeu d'acteur, puisque Nossiter illustre rien de moins que les «performances» de ses protagonistes. Le cinéaste révèle certes une belle assurance, en plus de proposer, avec beaucoup d'invention par ailleurs, une intelligente exploration de la notion de subjectivité au cinéma, qu'elle soit sonore ou visuelle. L'interprétation d'acteurs peu connus s'avère hors-pair.

Texte : Alain Dubeau

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3