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Soleil

Fr. 1997. Chronique de Roger Hanin avec Roger Hanin, Sophia Loren, Nicolas Olczyk. Pendant la Deuxième Guerre mondiale, un garçon juif accepte mal les sacrifices que doit faire sa mère pour élever seule sa famille en Algérie. Scénario anecdotique à saveur autobiographique. Ton enjoué. Effets de montage parfois maladroits. Réalisation honnête. Interprétation chaleureuse de S. Loren.

Général
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Soleil (Soleil)

Général Général

Fr. 1997. Chronique de Roger Hanin avec Roger Hanin, Sophia Loren, Nicolas Olczyk.

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, un garçon juif accepte mal les sacrifices que doit faire sa mère pour élever seule sa famille en Algérie. Scénario anecdotique à saveur autobiographique. Ton enjoué. Effets de montage parfois maladroits. Réalisation honnête. Interprétation chaleureuse de S. Loren.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Prima Film
Terrassé par un malaise cardiaque, le célèbre chirurgien juif Meyer Levy se remémore son enfance à Alger. En 1940, il a treize ans et vénère sa mère Titine, une femme forte, courageuse et aimante. Elle élève seule cinq enfants victimes de tous les maux de la guerre, du rationnement des vivres à la pauvreté excessive, en passant par la discrimination et l'absence de leur père en exil forcé en France occupée. Meyer accepte mal les sacrifices qu'endure sa mère pour les faire vivre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Roger Hanin n'est ni le premier ni le dernier à illustrer ses souvenirs de la Deuxième Guerre mondiale. Son film s'inscrit en effet dans une longue liste d'oeuvres à saveur autobiographique. Soleil rappelle d'ailleurs Hope and Glory de John Boorman et The Empire of the Sun de Steven Spielberg, reprenant le ton enjoué du premier et l'énergie tumultueuse du second. Il manque malheureusement à Roger Hanin un peu de l'assurance et du talent de ces deux réalisateurs, puisqu'il ne réussit pas à dépasser le niveau de la simple anecdote. Parfois imprécise, sa mise en scène se perd dans un dédale de souvenirs qu'un scénario dispersé ne parvient pas toujours à harmoniser. De plus, l'insertion un rien maladroite de l'épisode contemporain et des plans brefs du père en France contribue à déstabiliser une structure narrative déjà fragile. Malgré ces lacunes, cette chronique a le mérite de présenter honnêtement les conditions de vie précaires qui affligeaient à cette époque cette petite communauté d'Alger, tout en permettant à Sophia Loren d'exprimer sans effort la chaleur, la roublardise et la fierté de son personnage.

Texte : André Caron

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