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Shooting Fish

G.-B. 1997. Comédie de Stefan Schwartz avec Dan Futterman, Stuart Townsend, Kate Beckinsale. Deux orphelins se vengent du destin en escroquant les riches et les grandes entreprises. Scénario peu vraisemblable uniquement préoccupé par la recherche d'effets. Comique de situations assez amusant. Traitement énergique mais superficiel. Jeu dans le ton.

Général
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Shooting Fish (Shooting Fish)

Général Général

G.-B. 1997. Comédie de Stefan Schwartz avec Dan Futterman, Stuart Townsend, Kate Beckinsale.

Deux orphelins se vengent du destin en escroquant les riches et les grandes entreprises. Scénario peu vraisemblable uniquement préoccupé par la recherche d'effets. Comique de situations assez amusant. Traitement énergique mais superficiel. Jeu dans le ton.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
Passés maîtres dans l'art d'escroquer les grandes compagnies et les richards londoniens, l'Américain Dylan et le Britannique Jez, tous deux élevés en orphelinat, accumulent les liasses de billets dans l'espoir d'acheter un domaine rural. Ayant engagé l'étudiante Georgie comme secrétaire, le temps d'une mission périlleuse, Dylan et Jez ne se doutent pas que celle-ci deviendra complice de leur jeu et que son charme provoquera chez les deux inséparables amis une rivalité amoureuse.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Inscrit dans la continuité des excentriques comédies britanniques de Danny Boyle (SHALLOW GRAVE) et Mike Newell (FOUR WEDDINGS AND A FUNERAL), SHOOTING FISH répond avant tout aux impératifs de la comédie de situations, dont le scénario exploite nombre de possibilités. Cette préoccupation pour la recherche d'effet tourne cependant le dos à la vraisemblance et à la profondeur psychologique, avec pour résultat une comédie irrésistible sur l'instant, mais qui ne résiste pas à son analyse ultérieure. Un montage au rythme frénétique, des images mobiles aux cadrages étudiés, une musique rétro parfaitement dosée et une enfilade de gags désopilants assurent néanmoins le maintien de l'intérêt chez le spectateur, du moins dans la première partie du film. La morale ambiguë face à l'argent, ainsi que la réflexion inaboutie des scénaristes sur le thème de la famille, donnent toutefois lieu à des raccourcis trop rapides. Un talentueux trio d'acteurs défend avec le ton voulu cette course effrénée qui, hélas, prend fin dans un bassin de conventions.

Texte : Martin Bilodeau

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