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Rosewood

É.-U. 1997. Drame social de John Singleton avec Ving Rhames, Jon Voight, Don Cheadle. En 1923 en Floride, une jeune Blanche accuse injustement un Noir d'un village voisin de l'avoir violée, ce qui déclenche des représailles sanglantes. Récit ambitieux basé sur des faits vécus. Scénario assez bien construit mais d'intérêt inégal. Photographie spectaculaire. Interprétation dominée par J. Voight.

13 ans + (violence)
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Rosewood (Rosewood)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1997. Drame social de John Singleton avec Ving Rhames, Jon Voight, Don Cheadle.

En 1923 en Floride, une jeune Blanche accuse injustement un Noir d'un village voisin de l'avoir violée, ce qui déclenche des représailles sanglantes. Récit ambitieux basé sur des faits vécus. Scénario assez bien construit mais d'intérêt inégal. Photographie spectaculaire. Interprétation dominée par J. Voight.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Au début de 1923, dans la ville de Sumner en Floride, une jeune femme blanche qui s'est fait battre par son amant prétend publiquement que son assaillant était un Noir de Rosewood, un paisible village voisin d'Afro-Américains prospères. Une expédition punitive s'organise aussitôt contre les habitants du patelin. Injustement accusé d'être l'agresseur, un jeune Noir est pendu par la foule en colère. Mais les «justiciers» de Sumner poursuivent leurs représailles en massacrant d'autres Noirs.

L’AVIS DE MEDIAFILM

John Singleton recrée à l'écran un épisode peu reluisant de l'histoire américaine. Chargé d'un symbolisme qui résume bien les tensions raciales entre les Blancs et les Afro-Américains, le récit ambitieux de ROSEWOOD n'est cependant pas sans failles. Plutôt bien construit, le scénario traîne cependant parfois en longueur et s'avère d'un intérêt inégal. Ainsi, il faut attendre longtemps la déclaration fatidique de la femme victime du viol pour enfin atteindre la partie la plus élevée, nerveuse et prenante du film. L'hystérie qui s'empare des habitants de Sumner se voit alors reflétée dans la mise en scène, qui se montre tour à tour implacable et saisissante à son meilleur et hors de contrôle et confuse à son pire. Malgré cela, les passages inspirés l'emportent sur le reste grâce surtout à une photographie vraiment spectaculaire. Si l'on déplore à l'occasion une trop grande schématisation des personnages, il faut reconnaitre que le jeu de Jon Voight domine celui de ses partenaires.

Texte : Alain Dubeau

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