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Renaissance (Regeneration)

G.-B. 1997. Drame de guerre de Gillies MacKinnon avec Jonathan Pryce, James Wilby, Jonny Lee Miller. Durant la Première Guerre mondiale, un médecin anglais accueille des soldats traumatisés par les combats dans les tranchées. Pamphlet antimilitariste raffiné. Émotions palpables mais contenues. Traitement trop intellectuel désamorçant le sujet. Interprétation fine mais un peu froide.

13 ans +
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Renaissance (Regeneration)

13 ans + 13 ans +

G.-B. 1997. Drame de guerre de Gillies MacKinnon avec Jonathan Pryce, James Wilby, Jonny Lee Miller.

Durant la Première Guerre mondiale, un médecin anglais accueille des soldats traumatisés par les combats dans les tranchées. Pamphlet antimilitariste raffiné. Émotions palpables mais contenues. Traitement trop intellectuel désamorçant le sujet. Interprétation fine mais un peu froide.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Durant la Première Guerre mondiale, le docteur William Rivers accueille dans son hôpital militaire les soldats revenant des tranchées et souffrant de troubles psychologiques divers. Parmi ses patients, se trouve le poète Siegfried Sassoon, qui vient de choquer l'état major britannique par la rédaction d'un brûlot antimilitariste dans lequel il n'hésite pas à accuser le gouvernement de trahison.

L’AVIS DE MEDIAFILM

REGENERATION est un film de facture classique et raffinée, caractérisé par une très grande qualité plastique et empreint d'une émotion à fleur de peau toujours contenue. Dans ce souci d'élégance et de flegme, le film demeure fidèle à une certaine tradition du cinéma britannique. Par contre, cette pudeur ne sied pas tout à fait à un sujet comme la guerre des tranchées d'une bestialité pour le moins déshumanisante. Il en résulte que la révolte du protagoniste, le poète Siegfried Sassoon qui était aux premières loges des combats, ne passe pas suffisamment à l'écran et n'atteint donc pas vraiment le spectateur. Aussi, malgré une approche sensible des déséquilibres émotifs provoqués par la guerre, REGENERATION intellectualise un peu trop son sujet, ce qui inévitablement le désamorce. Le même commentaire pourrait s'appliquer à l'interprétation qui, malgré sa finesse, demeure un peu froide.

Texte : Carlo Mandolini

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