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Que le meilleur l'emporte (Il Testimone dello sposo)

It. 1997. Comédie sentimentale de Pupi Avati avec Diego Abatantuono, Inès Sastre, Dario Cantarelli. Lors d'un mariage de raison, la future épouse s'éprend du témoin de celui qui doit devenir son mari. Scénario romanesque et sensible. Humour fin. Discours social intéressant. Mise en scène d'un classicisme austère. Interprétation distante d'I. Sastre.

Général
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Que le meilleur l'emporte (Il Testimone dello sposo)

Général Général

It. 1997. Comédie sentimentale de Pupi Avati avec Diego Abatantuono, Inès Sastre, Dario Cantarelli.

Lors d'un mariage de raison, la future épouse s'éprend du témoin de celui qui doit devenir son mari. Scénario romanesque et sensible. Humour fin. Discours social intéressant. Mise en scène d'un classicisme austère. Interprétation distante d'I. Sastre.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Le 31 décembre 1899, dans un village du nord de l'Italie, on se prépare à célébrer le mariage du riche Edgardo et de la belle Francesca. Tout le village s'est rassemblé à l'occasion de cette union qui ressemble davantage à un mariage de raison qu'à un mariage d'amour. Au pied de l'autel, le regard de Francesca rencontre celui d'Angelo, le témoin d'Edgardo, qui revient au village après 15 ans passés en Amérique où il a fait fortune. Pour la jeune femme, c'est la naissance d'une passion irrépressible, qui bouleversera plusieurs existences.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec son fin mélange de psychologie, de mélancolie et de thèmes populaires, The Best Man est un film représentatif de l'oeuvre de Pupi Avati, l'un des piliers du cinéma italien depuis la fin des années 60. Avec ce scénario délicat et sensible, le réalisateur évoque les espoirs et les craintes de toute une société à l'orée du siècle nouveau. En effet, au delà de la grande histoire d'amour que met en place le récit, The Best Man annonce déjà les préoccupations nouvelles du XXe siècle et évoque l'inquiétude d'une certaine bourgeoisie qui se sait en sursis, mais qui joue encore le jeu. D'où la mise en scène d'Avati qui, tout en mettant l'accent sur un classicisme austère, n'hésite jamais à faire surgir l'inattendu et l'onirique. Malheureusement, l'ensemble souffre d'une certaine froideur provoquée essentiellement par le jeu trop distant d'Inès Sastre, dont le personnage se devait d'être plus charnel.

Texte : Carlo Mandolini

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