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Preaching to the Perverted

G.-B. 1997. Drame de moeurs de Stuart Urban avec Guinevere Turner, Christien Anholt, Tom Bell. Un jeune homme enquête incognito dans un club de sadomasochisme pour le compte d'un parlementaire rigoriste. Confrontation de deux mondes diamétralement opposés. Traitement demeurant en surface. Histoire sentimentale plaquée. Réalisation accrocheuse. Interprètes satisfaisants.

18 ans + (érotisme)
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Preaching to the Perverted (Preaching to the Perverted)

18 ans + (érotisme) 18 ans + (érotisme)

G.-B. 1997. Drame de moeurs de Stuart Urban avec Guinevere Turner, Christien Anholt, Tom Bell.

Un jeune homme enquête incognito dans un club de sadomasochisme pour le compte d'un parlementaire rigoriste. Confrontation de deux mondes diamétralement opposés. Traitement demeurant en surface. Histoire sentimentale plaquée. Réalisation accrocheuse. Interprètes satisfaisants.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
France-Film
Le parlementaire Henry Harding, un homme rigide et puritain, veut éliminer tous les clubs de sadomasochisme londoniens. Il demande donc à son nouvel assistant Peter de se faire admettre dans le club House of Thwax pour en filmer secrètement les activités à l'aide d'une caméra miniature. Peter parvient ainsi à s'immiscer dans l'entourage de Tanya Cheex, la reine fétichiste de cet établissement, et parvient ainsi à recueillir des preuves incriminantes contre le club. Mais une fois devant le juge, il refuse de témoigner contre Tanya dont il est tombé amoureux.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Stuart Urban, dont il s'agit ici du premier long métrage, a voulu s'amuser à confronter le décorum guindé d'un certain milieu politique britannique avec l'audace libératrice et provocante des tenants du sadomasochisme. L'auteur a bien compris que ce qui rapproche ces deux mondes apparemment opposés, c'est le jeu du pouvoir et les règles qu'il suppose. Le parallèle ne manque pas d'astuce, mais le résultat à l'écran s'avère tiède. C'est que dans un cas comme dans l'autre, Urban demeure à la surface des choses et s'en remet trop souvent à des idées convenues, tant sur les politiciens que sur les amants du fétichisme. De plus, l'histoire sentimentale au coeur du film n'est jamais très convaincante et semble souvent plaquée. Il se dégage donc de l'ensemble un parfum artificiel, que la réalisation ne fait que renforcer en insistant trop sur les gadgets sadomasochistes dans de longues scènes voyeuristes où les costumes et les accessoires prennent plus de place que les personnages. Les interprètes livrent cependant des performances satisfaisantes.

Texte : Martin Girard

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