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Playing God

É.-U. 1997. Drame policier de Andy Wilson avec David Duchovny, Timothy Hutton, Angelina Jolie. Un jeune chirurgien qui a perdu sa licence à la suite d'une erreur professionnelle devient le médecin particulier d'un gangster. Situations et personnages d'une excentricité laborieuse. Quelques bonnes idées. Traitement sensationnaliste et superficiel. Interprétation honnête.

13 ans + (violence)
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Playing God (Playing God)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1997. Drame policier de Andy Wilson avec David Duchovny, Timothy Hutton, Angelina Jolie.

Un jeune chirurgien qui a perdu sa licence à la suite d'une erreur professionnelle devient le médecin particulier d'un gangster. Situations et personnages d'une excentricité laborieuse. Quelques bonnes idées. Traitement sensationnaliste et superficiel. Interprétation honnête.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Buena Vista
Brillant chirurgien californien, Eugene Sands a vu sa carrière ruinée par une erreur professionnelle ayant coûté la vie à un de ses patients. Il est amené un soir à sauver la vie d'un criminel blessé dans un club de nuit. Ce geste lui vaut la reconnaissance du gangster Raymond Blossom qui décide de l'engager comme médecin particulier. Plongé dans l'univers interlope violent de Blossom, Eugene est contacté par un agent du FBI qui veut se servir de lui pour coincer le gangster.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Décidément, les gangsters post-modernes de Quentin Tarantino n'en finissent plus de faire des petits. Situé dans des milieux censément branchés de Los Angeles, ce nouveau thriller tente de façon laborieuse et peu convaincante de créer un climat d'excentricité dans ses situations et le comportement de ses personnages. Le réalisateur s'efforce tellement de vouloir être dans le coup dans sa façon d'enrober son suspense d'humour noir et d'ironie qu'il finit par saboter son film. C'est ainsi que tout ce que le récit pouvait contenir de réflexion existentielle est noyé dans un traitement sensationnaliste et superficiel. Le scénario contient pourtant de bonnes idées, mais une réalisation souvent peu inspirée en tire rarement profit. Les interprètes parviennent cependant à conférer une certaine présence à leurs personnages, même si ces derniers demeurent passablement schématiques sur le plan psychologique.

Texte : Martin Girard

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