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Panne fatale (Breakdown)

Samedi 18 Mai à 00:45 | Radio-Canada

É.-U. 1997. Drame de Jonathan Mostow avec Kurt Russell, J.T. Walsh, Kathleen Quinlan. Un homme recherche désespérément sa femme, qui a disparu après s'être faite conduire par un camionneur jusqu'à une halte routière. Thriller paranoïaque aux détails invraisemblables. Mise en scène appliquée. Acteurs s'acquittant de leurs rôles sans grande subtilité.

13 ans + (violence)
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Panne fatale (Breakdown)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 1997. Drame de Jonathan Mostow avec Kurt Russell, J.T. Walsh, Kathleen Quinlan.

Un homme recherche désespérément sa femme, qui a disparu après s'être faite conduire par un camionneur jusqu'à une halte routière. Thriller paranoïaque aux détails invraisemblables. Mise en scène appliquée. Acteurs s'acquittant de leurs rôles sans grande subtilité.

Jeff et Amy tombent en panne de voiture sur une route secondaire dans le désert. Heureusement, Red, un camionneur sympathique, leur propose de les conduire jusqu'au prochain restoroute afin de trouver une dépanneuse. Amy accepte l'offre, tandis que Jeff reste sur place pour garder l'auto. Sur ces entrefaites, Jeff réussit à réparer son véhicule et se rend donc au restoroute. Amy ne s'y trouve pas et personne sur place ne se souvient d'elle. Pris de panique, Jeff se lance à sa recherche. Son cauchemar ne fait que commencer...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce genre de thriller paranoïaque a toujours eu la cote chez nos voisins du Sud, surtout dans les productions réservées à la télévision. Le principe de base en est toujours le même: soumettre un(e) brave citoyen(ne) à toutes sortes de calvaires inimaginables et injustes par la faute de désaxés, marginaux de préférence. Évidemment, le Bien finit toujours par triompher du Mal, mais au prix de quel spectacle de tension et de violence. Reflet tangible de l'aliénation et des angoisses de la classe moyenne américaine, la récurrence de ce thème justifierait à elle seule une analyse plus détaillée de sa signification profonde. Loin des intrigantes considérations sur le "Démon de la Perversité", comme le propose par exemple L'Homme qui voulait savoir, ce drame se contente d'aligner des péripéties conçues en fonction des effets-chocs espérés. Cela sent le travail de routine, techniquement au point, mais sans réel souci de recherche formelle. Sans plus de subtilité, les acteurs s'acquittent de leurs rôles comme il se doit et le réalisateur ne s'inquiète pas outre mesure des nombreux détails invraisemblables du scénario.

Texte : Christian Depoorter

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