É.-U. 1997. Drame policier de Volker Schlöndorff avec Woody Harrelson, Elisabeth Shue, Gina Gershon. À peine sorti de prison, un journaliste se laisse entraîner par une belle inconnue dans une histoire de faux enlèvement qui tournera mal. Rabâchage des codes les plus usés du film noir. Rebondissements tombant à plat. Réalisation de métier. Interprétation consciencieuse de personnages inconsistants.
À peine sorti de prison, un journaliste se laisse entraîner par une belle inconnue dans une histoire de faux enlèvement qui tournera mal. Rabâchage des codes les plus usés du film noir. Rebondissements tombant à plat. Réalisation de métier. Interprétation consciencieuse de personnages inconsistants.
Le cinéaste allemand Volker Schlondorff a connu la célébrité mondiale en adaptant au grand écran le célèbre roman de Gunter Grass, Le Tambour. Il a tourné depuis bien d'autres adaptations littéraires, en y apportant beaucoup de soin et d'intelligence, à défaut d'une très grande personnalité. Loin des préoccupations sociales et psychologiques contenues dans les films les plus ambitieux du cinéaste, Palmetto se présente comme un polar conventionnel dans lequel on cherche en vain la touche magique d'un véritable auteur. Tous les codes du film noir y sont rabâchés au fil d'une intrigue qui ne s'éloigne jamais des sentiers les plus battus du genre et qui progresse de manière souvent brusquée sans parvenir à créer de suspense. Même les rebondissements tombent souvent à plat. Quant à la mise en scène de Schlondorff, elle se plie aux recettes habituelles du genre sans y apporter d'ingrédients nouveaux. On a ainsi parfois l'impression de regarder un téléfilm réalisé sur le pilote automatique. Les interprètes jouent consciencieusement des personnages inconsistants sur le plan psychologique.
Texte : Martin Girard