Nowhere

Name: Nowhere
Director: Gregg Araki
Genre: Comédie de moeurs
Duration: 82 min.

É.-U. 1997. Comédie de moeurs de Gregg Araki avec James Duval, Rachel True, Kathleen Robertson. Lors d'une journée composée de toutes sortes d'abus de drogues et de sexe, un étudiant constate qu'un extraterrestre a kidnappé un ami. Récit totalement invraisemblable à l'humour cinglant. Réalisation excessive. Montage éclaté. Interprétation dans le ton.

Nowhere (Nowhere)

16 ans + (violence)

É.-U. 1997. Comédie de moeurs de Gregg Araki avec James Duval, Rachel True, Kathleen Robertson.

Lors d'une journée composée de toutes sortes d'abus de drogues et de sexe, un étudiant constate qu'un extraterrestre a kidnappé un ami. Récit totalement invraisemblable à l'humour cinglant. Réalisation excessive. Montage éclaté. Interprétation dans le ton.

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Genre :

Comédie de moeurs

Année :

1997

Durée :

82 min.

Réalisation :

Gregg Araki

Scénario :

Gregg Araki

Pays :

États-Unis

Distributeur :

Alliance Vivafilm

Interprètes :

James Duval
Rachel True
Kathleen Robertson

Étudiant en cinéma à Los Angeles, Dark aime son amie Mel, qui le lui rend bien mais sans qu'elle ne s'empêche de coucher avec sa copine Lucifer ou d'autres garçons. Le jeune homme lorgne alors Montgomery, un beau blond qui le fait fantasmer. Lorsque Dark constate le kidnapping de ce dernier par un extraterrestre, son désarroi va grandissant. Cette journée bizarre culmine en une soirée orgiaque durant laquelle drogues, sexe et violence achèvent de dérouter Dark.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En réalisant NOWHERE, Gregg Araki clôt sa trilogie intitulée "Teen Apocalypse" qu'il a amorcée avec TOTALLY F***ED UP et poursuivi avec THE DOOM GENERATION. Sorte de croisement halluciné et parodique entre Clueless et certaines émissions de télévision populaires (on pense à Beverly Hills, 90210), ce film se livre à une critique virulente de l'Amérique profonde. Le scénario déchaîné, joyeusement invraisemblable et assez bien construit est servi par des répliques à l'humour cinglant. Araki enrobe cette histoire apocalyptique d'une réalisation excessive à souhait qui évoque avec beaucoup d'à-propos l'esthétique du vidéo-clip. Le montage s'y fait éclaté mais étonnamment cohésif, tandis que le rythme endiablé s'harmonise avec les bruyantes chansons de la trame sonore. De jeunes acteurs en ascension, dont le jeu s'accorde avec le ton du film, interprètent une galerie de personnages hauts en couleur, bien que dénués de réelle psychologie.

Texte : Alain Dubeau

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