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Nettoyage à sec

Fr. 1997. Drame psychologique de Anne Fontaine avec Miou-Miou, Charles Berling, Stanislas Merhar. Un couple de blanchisseurs se prend d'affection pour un jeune homme mystérieux qui essaie de les séduire à tour de rôle. Variations sur le thème de l'ambiguïté de moeurs. Développements à la tension bien amenée. Mise en scène délicate et retenue. Interprètes de talent.

13 ans +
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Nettoyage à sec (Nettoyage à sec)

13 ans + 13 ans +

Fr. 1997. Drame psychologique de Anne Fontaine avec Miou-Miou, Charles Berling, Stanislas Merhar.

Un couple de blanchisseurs se prend d'affection pour un jeune homme mystérieux qui essaie de les séduire à tour de rôle. Variations sur le thème de l'ambiguïté de moeurs. Développements à la tension bien amenée. Mise en scène délicate et retenue. Interprètes de talent.

Année :
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Pays :
Distributeur :
Malofilm
Récompenses
Blanchisseurs dans la petite ville de province de Belfort, un couple petit-bourgeois, Nicole et Jean-Marie Kuntsler, fait un jour la rencontre de Loïc, un jeune homme qui gagne sa vie comme travesti dans différentes boîtes de nuit. Lorsque Loïc se retrouve sans travail, les Kunstler, séduits et intrigués par ce garçon beau et énigmatique, lui offrent le gîte ainsi qu'un boulot dans leur entreprise. Nicole succombe vite aux charmes du jeune homme, tandis que Jean-Marie, à qui Loïc témoigne une affection empressée, refoule ses sentiments.

L’AVIS DE MEDIAFILM

NETTOYAGE À SEC est une fascinante étude de caractères, dans laquelle la tension sexuelle qui unit un couple de quadragénaires à un jeune inconnu s'accentue au gré d'un récit conçu comme une bombe à retardement, qui finit par éclater à cause de la franchise brutale et du besoin d'amour de cet intrus. Le scénario entremêle subtilement les thèmes de la pulsion sexuelle et de la quête du père, en privilégiant une approche impressionniste qui déstabilise totalement les spectateurs abusés par les événements anodins et les dialogues quotidiens qui en parcourent la surface. Ce troisième long métrage d'Anne Fontaine (Augustin), mis en scène avec délicatesse et retenue, bénéficie d'une photographie brute qui ne sacrifie à aucune coquetterie. Ainsi, aucun effet de style ne vient adoucir l'intime face-à-face entre les spectateurs et les protagonistes ordinaires et en même temps tragiques de cette histoire qui égratigne au passage de façon acerbe la vie de province. Ces personnages sont parfaitement campés par des comédiens qui font ici une belle démonstration de leur talent et de leur polyvalence.

Texte : Martin Bilodeau

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