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Ne pas avaler (Nil by Mouth)

G.-B. 1997. Drame de moeurs de Gary Oldman avec Ray Winstone, Kathy Burke, Charlie Creed-Miles. Une femme et sa mère tentent de maintenir l'équilibre familial malgré la misère qui règne dans leur banlieue pauvre de Londres. Peinture de moeurs très crue. Errance émotive des personnages fort bien rendue. Réalisation nerveuse. Interprètes de talent.

13 ans + (violence, langage vulgaire)
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Ne pas avaler (Nil by Mouth)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

G.-B. 1997. Drame de moeurs de Gary Oldman avec Ray Winstone, Kathy Burke, Charlie Creed-Miles.

Une femme et sa mère tentent de maintenir l'équilibre familial malgré la misère qui règne dans leur banlieue pauvre de Londres. Peinture de moeurs très crue. Errance émotive des personnages fort bien rendue. Réalisation nerveuse. Interprètes de talent.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
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Distributeur :
Behaviour
Récompenses
Ray et sa femme Valerie vivent dans une banlieue pauvre du sud de Londres, ravagée par le chômage, l'alcool et la drogue. Dans leur entourage, on retrouve la mère et la grand-mère de Valerie, ainsi que son frère héroïnomane. Un jour, Ray surprend Valerie dans un pub en train de jouer au billard avec un autre homme. Fou de jalousie, il en vient à battre Valerie au point qu'elle éprouve de la peine à se déplacer, en plus de perdre l'enfant qu'elle porte. Cette tragédie amène les femmes autour de Valerie à se serrer les coudes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Gary Oldman a puisé dans ses souvenirs d'enfance afin d'accoucher de son premier long métrage en tant que réalisateur. Il y décrit un univers rude, brut et brutal, dont le quotidien est composé de violence et de drogue. À l'instar de John Cassavetes, Oldman nous projette dans la vie de ces gens "in media res", comme si on y faisait abruptement irruption. Ensuite, un solide scénario nous fait observer la dérive des protagonistes avec une dispersion calculée, s'attardant à leurs parcours émotifs tantôt en parallèle, tantôt en alternance. Cette absence de repère temporel ferme rend le poids du quotidien d'autant plus lourd qu'il semble à la fois insaisissable et interminable. La mise en scène renforce cette impression en traquant les personnages dans des cadrages étouffants, brillamment exécutés au téléobjectif et au zoom. Ce sentiment de claustrophobie ressort également de passages quasi insoutenables et troublants de vérité, qui sont filmés à l'épaule en très gros plan. Les comédiens se font remarquer par leur jeu plein d'authencité et d'abandon.

Texte : Alain Dubeau

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