É.-U. 1997. Comédie de Tom Shadyac avec Jim Carrey, Maura Tierney, Justin Cooper. Le fils délaissé d'un avocat particulièrement menteur fait le voeu que son père ne puisse dire que la vérité durant vingt-quatre heures. Réflexion amusante sur les thèmes de la franchise et des responsabilités parentales. Réalisation fonctionnelle. Rythme soutenu. J. Carrey en grande forme.
Le fils délaissé d'un avocat particulièrement menteur fait le voeu que son père ne puisse dire que la vérité durant vingt-quatre heures. Réflexion amusante sur les thèmes de la franchise et des responsabilités parentales. Réalisation fonctionnelle. Rythme soutenu. J. Carrey en grande forme.
Retravaillant avec Tom Shadyac, le réalisateur d'ACE VENTURA PET DETECTIVE, Jim Carrey incarne pour la première fois dans LIAR LIAR un personnage que l'on pourrait qualifier de conventionnel, comparé à ses précédentes compositions d'hurluberlus survoltés. Mais le comédien ne délaisse pas pour autant les contorsions physiques et les grimaces extravagantes qui sont devenues sa marque de commerce. À la nuance près que cette fois, ses pitreries s'avèrent davantage justifiées par le scénario, car son personnage est en quelque sorte sous l'effet d'un envoûtement (un peu comme dans THE MASK, une autre belle réussite de Jim Carrey). Réflexion amusante sur la franchise, l'intégrité et les responsabilités parentales, LIAR LIAR constitue néanmoins un divertissement familial assez standard. Possédant un rythme soutenu, la réalisation somme toute fonctionnelle est tout au service du déchaînement comique d'un Jim Carrey en grande forme, et beaucoup moins vulgaire qu'à son habitude. Grâce à son indéniable présence, Jennifer Tilly parvient à voler quelques scènes à l'imposante vedette.
Texte : Louis-Paul Rioux