Go to main content
4

Love Is the Devil

G.-B. 1997. Drame biographique de John Maybury avec Derek Jacobi, Daniel Craig, Tilda Swinton. La vie et la carrière du peintre anglais Francis Bacon qui a vécu plusieurs années avec un amant qui lui servait de modèle. Portrait aux accents expressionnistes. Effets parfois saisissants. Quelques clichés. Bonne interprétation.

13 ans +
4

Love Is the Devil (Love Is the Devil)

13 ans + 13 ans +

G.-B. 1997. Drame biographique de John Maybury avec Derek Jacobi, Daniel Craig, Tilda Swinton.

La vie et la carrière du peintre anglais Francis Bacon qui a vécu plusieurs années avec un amant qui lui servait de modèle. Portrait aux accents expressionnistes. Effets parfois saisissants. Quelques clichés. Bonne interprétation.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
France-Film
Un jour de 1964, le petit escroc George Dyer entre par effraction dans l'atelier du peintre Francis Bacon. Au lieu de s'effrayer, celui-ci invite l'intrus dans son lit. C'est le début d'une relation tumultueuse. Francis entretient George, l'utilise comme modèle, l'entraîne à sa suite et l'exploite. George trouve son réconfort dans l'alcool et la drogue, devenant de plus en plus sujet à des crises d'anxiété et de dépression. Bacon endure le comportement erratique de son compagnon, mais sans chercher à le comprendre ou à l'aider, jusqu'au jour où George se suicide.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Par son style souvent exubérant et sa façon de s'attacher à l'observation de moeurs marginaux, ce long métrage n'est pas sans rappeler les films biographiques de Ken Russell. Francis Bacon, que d'aucuns considèrent comme le plus important peintre anglais du XXe siècle, fait ici l'objet d'un portrait aux accents nettement expressionnistes, le film cherchant à reproduire dans son imagerie, son montage et son atmosphère le style particulier des oeuvres angoissantes et tortueuses de l'artiste. Le résultat n'est pas une étude psychologique conventionnelle et encore moins une chronique. Il s'agit plutôt d'une étude de moeurs présentée sous la forme d'un exercice de style aux effets parfois saisissants. Le film parvient ainsi à sonder l'âme de ses personnages via une approche symbolique qui sied bien au sujet. L'ensemble demeure cependant inégal, car des clichés parviennent à se glisser dans cette oeuvre au demeurant peu conventionnelle. L'illustration est parfaitement maîtrisée et l'interprétation s'avère de premier ordre, en particulier celle de Derek Jacobi.

Texte : Martin Girard

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3