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Les Portes du destin (Sliding Doors)

G.-B. 1997. Comédie sentimentale de Peter Howitt avec Gwyneth Paltrow, John Hannah, John Lynch. Une jeune Londonienne connaît deux destins différents, l'un heureux et l'autre malheureux, selon qu'elle rate ou non un métro. Intrigues parallèles racontées avec fraîcheur. Belle aisance dans l'écriture des dialogues. Performance attachante et nuancée de G. Paltrow.

Général
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Les Portes du destin (Sliding Doors)

Général Général

G.-B. 1997. Comédie sentimentale de Peter Howitt avec Gwyneth Paltrow, John Hannah, John Lynch.

Une jeune Londonienne connaît deux destins différents, l'un heureux et l'autre malheureux, selon qu'elle rate ou non un métro. Intrigues parallèles racontées avec fraîcheur. Belle aisance dans l'écriture des dialogues. Performance attachante et nuancée de G. Paltrow.

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Helen vient de perdre son emploi dans une boîte de relations publiques londonienne. En rentrant chez elle, la jeune femme rate de justesse son métro. Le récit se sépare alors en deux trames différentes. L'une raconte ce qui serait arrivé à Helen si elle n'avait pas raté le métro. Grand amour et prospérité professionnelle sont alors au menu. L'autre récit décrit les malheurs qui s'abattent sur la jeune femme après qu'elle ait manqué le métro. Déceptions amoureuses et déboires professionnels se succèdent. Deux vies, deux histoires, une seule et même héroïne.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Grâce au côté binaire de son récit, cette comédie sentimentale réussit à se démarquer des autres films du même genre. Envisagées séparément, les deux intrigues parallèles racontées ici ne présentent au demeurant rien de très original, mais en les confrontant, l'auteur établit d'amusantes correspondances. Il en résulte un film ludique, un peu à la manière du doublé SMOKING/NO SMOKING d'Alain Resnais, en moins raffiné cependant. La réflexion qu'offre le film sur le thème du destin est plus proche du caractère superficiel d'un Claude Lelouch que de la profondeur d'un Krzysztof Kieslowski. Le traitement d'ensemble ne manque tout de même pas de fraîcheur et on y remarque, en particulier, une belle aisance dans l'écriture des dialogues, ainsi qu'un dosage réussi entre les éléments comiques et sentimentaux. Tout ceci étant dit, il faut bien admettre que le film repose en bonne partie sur les épaules de Gwyneth Paltrow qui offre une performance attachante et nuancée.

Texte : Martin Girard

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